Avec le réchauffement la mer monte et grignote le littoral

Lorsque le niveau de la monte, lentement mais surement, l’eau menace l’habitat en bord de mer, les terres agricoles et la nappe phréatique qui se charge en sel.

Selon la nature du littoral, ce recul de la terre ferme peut aller de quelques centimètres par an pour les falaises, à un à deux mètres pour certaines plages, ce qui fait que d’ici à 2050, 300 000 millions d’habitants dans le monde risquent d’être confrontées à des inondations côtières au moins une fois par an, ce qui fait qu’en France, les élus, avec le concours des chercheurs commencent, dans certaines régions particulièrement exposées, pour trouver des solutions pour consolider les côtes.

Il est question, un peu partout d’un Plan B pour protéger le littoral ; là où il est le plus exposé et tout le monde est attentif aux solutions possibles, celles qui peuvent empêcher la submersion qui avance, pas par pas.

Ils peuvent désormais se tourner vers l’Institut régional du développement durable « Normandie » et suivre des rendez-vous réguliers sur Facebook.

Le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement dispose d’un indicateur national de l’érosion côtière, qui remonte à 2018.

Les cotes les plus exposées sont celles où des permis de construire ont été délivrées dans des cuvettes, les zones les plus exposées et déjà sinistrées, à protéger ou à évacuer, pour éviter des morts.

L’Ecole normale supérieure de Lyon a éditée un ouvrage « Impact des activités humaines sur l’érosion littorale » en 2018 et on peut aussi se référer à l’étude de l’Observatoire national de la mer et du littoral, à cet égard.

L’océan est puissant, mais on peut encore le dompter, la meilleure preuve sont les polders, gagnés sur la mer du Nord par Les Pays Bas, un nom bien mérité, qui ont bien l’intention de les défendre, contre les fureurs de la nature dont nous sommes, nous les terriens, aujourd’hui responsable.