Aura-t-il ?
Président, il voulait, président il est avec une large majorité.
Mais, bizarre la présentation faite sur une des chaînes télé réputée soi-disante sérieuse : les blancs étaient ajoutés au nuls… voilà qui en dit long sur certaines résolutions.
Mais, le brave homme sait tout, normal qu’il soit le premier d’entre nous, du peuple France.
Va-t-il réellement en tenir compte dans ses résolutions futures, va-t-il réellement discuter et ne pas gouverner par ordonnance ?
Va-t-il reconsidérer la loi travail voter aux forceps et en faire une autre qui tienne vraiment compte des aspirations, certes des entreprises, mais surtout de ceux qui donnent leur raison d’être à ces dernières : les salariés et pas seulement les états-majors.
Ceci dit, ceux de droite dite républicaine, s’engagent déjà en fiers combattants pour les législatives afin de porter un programme qui vient de se faire battre, non au deuxième, mais bien au premier, allez comprendre… sans doute vont-ils l’amender pour le durcir et tenter une fois encore de faire (ré)entrer dans les bons rangs les malheureux qui se sont trompés d’enveloppe.
Quant à ceux de gauche, ils semblent incurables mais tellement minoritaires que quelques mesurettes faussement en leur faveur devraient les faire taire.
Aura-t-il, prendra-t-il les moyens de réellement faire honneur aux propos de ses discours faits devant une majorité de français et, sans aucun doute, pas mal d’étrangers.
Par contre, en premier, il a affirmé son attachement fort à l’Europe sans dire ce qu’il entendait en réformer, du moins en faire la demande. Il a affirmé le besoin d’une majorité absolue au parlement ; entend-il par là le besoin d’avoir les mains libres pour faire, ne faire que ce qu’il entend devoir faire comme l’autre qui aurait entendu des voix le guidant pour le bien de toutes et de tous.
Mais, j’ai entendu aussi les mots forts portés à ses opposants pour leur dire qu’il en tiendrait compte, mais aura-t-il vraiment l’envie, une fois l’euphorie disparue, de faire ce qu’il a dit ?
Attention, 10,6 millions des français ont voté pour l’autre parti ; nous sommes mal partis…
