Au balcon

Et voilà, et voilà, elle s’en va, présidente de son parti elle restera.

Lui pérore, fort de ses % dont il se fout de savoir que près de 40% lui ont dit oui que face à la menace.

En définitive, l’ancien premier à la rose, qui y touche s’y pique, avait raison d’avoir brandi cet extrême en épouvantail afin d’écarter les busards pour une meilleurs récolte des étourneaux égarés.

Mais, contrairement à ce que certains ont pu penser, moi en premier, cette élection n’a pas été aussi pestilentielle qu’inespéré puisqu’elle aura autorisé le retour à couche-couche panier t’en rond deux anciens présidentiables plus un affreux méchant sur-moi de précédent ministrable et quelques va-t’en guerre retournés dans leurs tranchées et divisions.

Je n’ose imaginer le score qu’aurait fait un jeune premier si le 3ème M avait eu l’audace d’aller aux bouts de ses dires et lui laisser la place du renouveau. Peut-être était-ce un passage obligé, plus qu’une envie du genre « laisse ma place, c’est mon tour, c’est mon destin » ; on ne peut s’empêcher d’être un homme, c’est humain.

Mais, il en est ainsi, les français face au changement sont de glace ils ne sont pas allés jusqu’au bout d’un grand bouge de là que je m’y place de la République.

Et puis marre de ces éditorialistes, utilisant leur colonne à la une pour conspuer les plus à gauche, et surtout ceux de droite – l’on peut toujours penser qu’ils fustigent leurs amis qu’ils croient des leurs – qui auraient été selon eux les responsables de ce qu’ils considéraient comme le pire ; et pourtant, celui-ci, non pas pour eux, mais pour ceux qui souffrent déjà, est désormais bien planté devant eux.

Voyons voir maintenant ce que les législatives donneront, sera-ce une grande lessive où est-ce qu’il y aura encore beaucoup de torchons à évacuer ?

Car, sincèrement, j’aimerais bien, sans pour autant souhaiter une guerre civile, chacun a ses limites, que torchons et serviettes ne se mélangent pas afin que les gens, les vrais, de toute nature et races, de tout genre, puissent festoyer sans crainte de se faire gober.

À suivre…

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