Quand il devait fermer une usine après ses nombreux rachats d’entreprises de l’époque, son groupe s’impliquait financièrement dans le replacement du personnel, en rachetant notamment leurs habitations pour en faciliter la mobilité, il avait personnellement tenté de sauver l’activité horlogère de la marque Lip.
Aujourd’hui, c’est autour d’Emmanuel Faber, l’actuel Président directeur général du groupe Danone, ex BSN Gervais Danone que j’ai connu de se montrer être un dirigeant social.
A ce titre, il a renoncé devant les actionnaires, réunis en assemblée générale, à le retraite chapeau d’un montant de 28 millions d’euros, financé par le groupe qui devait lui assurer une pension à vie de 1,2 million, en plus des retraites conventionnelles.
Il conserve son salaire de 2,8 millions d’euros par an et bénéficiera, lorsqu’il aura pris sa retraite, de la pension complémentaire qui y est rattachée, au même que les cadres du groupe, ce qui fera d’eux des « retraités riches » au sens du régime Macron.
Lors de cette assemblée tenue le 25 avril, il a également renoncé à son indemnité de départ de non concurrence, en dénonçant « l’insoutenable concentration des richesses dans le monde » un discours qui aurait plu à Antoine Riboud, qui opposait l’être à l’avoir.
Il a dit « Les décennies de croissance économique auront épuisé les ressources de la planète avant d’étancher notre soif de posséder, notre modèle de production-consommation nous ayant entrainé dans une économie de l’avoir plutôt que de l’être, avec pour conséquence l’insoutenable concentration des richesses dans le monde « qu’il qualifie de bombe à retardement », en complétant la pensée d’Antoine Riboud.