Ils ont découvert que si certains avaient eu des pertes de revenus importantes, 74 % de la population n’en avaient subies aucune.
Effectivement, entre ceux qui ont continué « normalement » à travailler, qui l’on fait en télétravail (re)découvert, qui étaient en chômage partiel mais le différentiel était réglé rubis sur l’ongle d’un patron désireux de conserver ses force et savoir-faire de travail et le peuple retrouvé à bon compte des retraités, cela fait une masse suffisante de consommateurs ayant évité la grosse ruine des petits et gros commerces.
A ceux-là, il conviendrait de (r)ajouter le groupe des démunis qui vivotent avec le Rsa, le chômage peau de chagrin d’avant le Covid19 et ceux qui n’ont rien mais continuent à quémander leur bout de pain obligeant les plus argentés qu’eux à consommer et participent ainsi à la croissance de leur pays qui ne leur rend pas bien.
Si l’on sait que les joyeux télétravailleurs sont pratiquement des cadres voire supérieurs de haut de vol, la pandémie a laissé voir ce que l’on voulait cacher : la vie économique avec sa croissance éprouvée n’existe que grâce à la force de travail du petit peuple.
Et, c’est bien pourquoi certains du gouvernement ne comprenant rien à tout, clament tout haut qu’il ne faut pas augmenter ces gens la déjà si bien pourvu mamie.
96 % de reçus au bac et cela va poser problème aux universités qui ne pourront pas recevoir tout le monde.
Les prépas, privés comme cela va de soi, se frisent les moustaches.
96 %, c’est beaucoup plus que les précédentes sessions.
Alors deux choses l’une, soit cette année le bac a été donné comme une facilité d’aller de l’autre côté du rivage pour trouver un emploi qu’il n’y a pas.
Soit, les lycéens ont bien appris comme à l’habitude puisqu’il s’agit de l’application du travail annuel et alors l’on est en droit de se demander pourquoi une telle sélection dans le passé et est-ce que cela sera réitéré ?