Aller-retour

La vermine, il y en a partout.

En politique, beaucoup, lorsqu’elle se réfugiait dans un coin de droite extrême, l’on considérait cela comme un moindre mal, une norme à ne pas dépasser, des limites à ne pas franchir.

Une situation normale en somme.

Mais quand elle gangrène un semblant de parti se disant insoumis à gauche, cela questionne, et surtout inquiète.

Ho bien sur, le chef autocrate n’est pas responsable de tous ses sbires, quoique s’il regardait un peu moins son nombril, peut-être aurait-il pu utiliser son intelligence, qui paraît-il n’est pas qu’artificielle, à veiller à mieux s’entourer.

Mais cela n’enlève rien à la gravité du propos de cet individu qui a pu se faire élire à la barbe et au nez de ses électeurs qui, j’en reste persuadé, ne pensent pas comme lui.

Un moment donné, je me suis questionné de savoir pourquoi je n’avais jamais adhéré à ses groupements dont les mots, un peu moins les slogans, sont proches des miens.

Justement, ce n’était pas possible car seul je combats l’autocratie, la dictature de la pensée, cette pensée que tout chef veut croire unique pour mieux la penser, le chef qui sait tout et fait en sorte que les siens ne sachent rien.

Le pouvoir de décider quel homme agit mal et quel autre il faut enfermer sans règle acceptée par la majorité.

Comment peut-on se féliciter d’un mort même si l’on veut se mettre à la place du bourreau et tenter le comprendre.

N’y a t-il jamais aucune possibilité de se mettre à la place de la victime et de se voir rejeter à l’extrême droite ? Mais la terre est ronde, les parallèles se rejoignent en fin de compte, ceci explique peut-être cela.

Alors il y a encore beaucoup à faire pour enseigner à soi-même, d’abord à soi-même, puis à l’autre, ce qu’est l’autre, son droit d’être, à la vie pour tous..