Actions, il faut agir

Il est important de constater que les dirigeants des grands laboratoires aient vendu leurs actions personnelles d’entreprises juste après l’annonce de la possibilité réelle de la sortie prochaine d’un vaccin.

Les bourses des pays riches ont grimpé en flèche ; leurs portefeuille individuel aussi.

Et personne ne pourra dire que ce n’était pas prévu puisque le processus de désengagement de ce petit actionnariat a été décidé il y a près de 4 mois déjà.

N’allez surtout pas raconter que la sortie de ce miracle n’ait pas été faite pour coïncider avec cette illustre nouvelle de remontée des bourses bien garnies.

C’est l’ancien d’Outre Atlantique voulant rester ce qu’il était qui risquerait de faire u cirque du tonnerre de voir un de ses arguments partir en fumée comme le reste.

Sans doute ira-t-il s’en (re)fermer dans sa réserve.

Mais la noble école d’Haward, ma chère, a fait une étude poussée sur plusieurs générations de dirigeants.

Toujours, toujours, mais bizarrement, leurs ventes d’actions se sont produites soit immédiatement après une bonne nouvelle, soit avant si elle était mauvaise.

Petit joueurs, les autres boursiers à la petite semaine n’ont qu’à prendre leurs leçons au bon endroit.

L’autre bonne nouvelle, nous concerne de très près nous petits français puisque cette situation ne pourrait jamais se passer en France puisqu’il existe le délit d’initié.

Encore une fois, n’allez pas croire que c’est pour cela que certains de nos grands patrons officient hors de nos frontières pourtant largement ouvertes.

Puisque nous sommes revenus chez nous, dans notre République, il est frappant de constater la haute stature de ceux qui nous dirigent droits dans leurs nouvelles bottes portées comme des chefs de guerre d’une troupe de bouseux que l’on envoie à l’abattoir.

 L’un dit, grand consultant sachant en l’état, qu’il serait grand temps « d’inventer les fonds de pension à la française ».

Je suis tout à fait d’accord avec à un détail près.

Celui de créer un seul fonds à la française géré et garanti par l’état.

Ainsi, l’entourloupe du privé serait écarté.

Et bonus, les éventuels bénéfices resteraient pour renforcer le dit fonds.

Çà aurait de la gueule, non ?

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