C’est sur, lorsque l’on ne peut pas attaquer de front, mieux s’attacher à mettre en avant les petites choses qui pourraient permettre de détruire par le côté de l’arrière ce qui ne peut être fait de façade éclaircie.
Ainsi, ne pouvant prouver que raisonnablement la réforme des retraites ne sera pas destructive de pension justement gagnée – en l’occurrence elle sera très justement calculée au plus juste pour rester suffisamment dépendant sans avoir à verser dans le populisme – après tant d’années de labeur au chagrin, attaque-t-on par la bande le leader du syndicat le plus en tête de la contestation : entre premiers de cordée, l’entente n’est jamais cordiale car les loups veillent sous une couverture sociale bien éduquée.
Comment s’y prend-on ? Comme un vieux des sables venant à manquer, ressemblant aux vieux marronniers, ressort par les sous-bois l’antienne de savoir si le chef se met en grève en même temps que ses petits copains.
A part quelques jours d’exemption, il est évident que non, puisque plus la grève se durcit plus il rentre dans ce qui constitue au minimum une grande partie de son travail.
Mais, libre à lui de (re)verser une partie pour fournir la caisse d’entre-aide.
Mais c’est vachard, et pas du coup de bonne guerre, que de laisser croire… Franchement, à chaque fois que ses adhérents font grève, il devrait en faire autant ? Et comment vivrait le brave homme ? Mais il est vrai qu’à chaque fois, l’on tape au portefeuille lorsque la raison ne suffit pas.
Au fait, même si l’illuminé a déclaré renoncer à la sienne lorsqu’il sera sorti – son âge d’alors, mais surtout son précédent, lui permettra sans difficulté particulière, de trouver pitance bonne ailleurs – il a omis d’en revoir les dispositions pour ses suivants.
Et les membres du gouvernement, auront-ils droit au bénéfice du cumul retraite-emploi en sachant qu’il y a peu de chance que les chômeurs, eux, bénéficieront du cumul pension de retraite amoindrie avec indemnités de chômage d’un travail ancien trop exercé.
