A l’heure

Il faut juste rien, s’attarder à l’heure tout simplement.

C’est ce que le TGV sait faire lorsqu’il ne lui vient pas l’esprit de faire comme ses frères franciliens ou TER.

Il n’est plus rentable, bouffe notre argent et ne sera donc plus prioritaire.

Mais, en attendant, l’on passe son temps, du temps à faire de ce symbole un OuiGo après avoir eu I-TGV.

Les logos passent, nous sur le quai des autres gares l’on rame…

Mais, le low-cost étant ce qu’il est, pas question de laisser la plèbe fréquenter les puissants, des TGV rien que pour eux seront créés, les autres dans d’autres rames.

Mais, pendant ce temps, les trajets officiellement raccourcissent afin que le trajet-travail ne soit plus prétexte à vouloir rester chez soi.

Vive le tourisme forcé, cela fait tourner les têtes et les commerces.

Pourtant, c’est vite dit, car quand une gare s’installe à demeure, c’est pour les autochtones Jean qui rit, Jean qui pleure tellement cela dépend de l’activité exercée. Prenez un hôtelier qui captait une clientèle obligée de rester.

Que lui reste-t-il une fois le TGV passé ?

Et ce n’est pas le OuiGo qui changera une donne viciée. Par contre le salarié pressé d’un patron toujours en quête d’économie gonflant son bénéfice, c’est que, pour ses sujets, le low-cost est son préféré, merci TGV, Ouigo. Étant donné, que désormais et maintenant, sauf pour Marseille la vieille prolétaire, Clermont-Ferrand prétendant au centre, et quelques autres oubliées, les capitales de province sont en temps d’heures plus rapprochées que n’importe francilien de Paris, je propose que l’on crée un centre unique de Pôle Emploi.

Au-delà du seul fait que cela justifiera amplement le singulier d’emploi, les veinards assistés de chômeurs n’auront plus prétexte, aux embouteillages et autres, pour assister volontairement aux séances de coaching consistant à apprendre à dire oui mon capitaine et se la boucler sur la bonne tenue de nos affaires.

Un p’tit train s’en va dans la campagne, un p’tit….

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