Et maintenant, tous les de gauche se prosternent devant le patronat.
Seuls deux ne sont pas allés à l’abattoir.
Mais si l’un a été clair de ne pas avoir été invité à ce raout.
L’autre a fait savoir qu’il y avait embouteillage de planning.
Les présents ont fait savoir leur volonté d’augmenter le Smic dès leur élection au palais.
Ce qui certainement plaira beaucoup à tous ceux qui sont sortis du chômage fort de leur(e) nouveau(x) contrat(s) précaire(s) puisqu’ils sont les 2/3 à se (re)trouver en intérim.
Peu-être que les radiés à l’insu de leur plein gré y trouveront revenu à leurs mains.
Ce sont les emplois subventionnés qui vont pleurer puisqu’ils sont en apprentissage et, donc, hors champ.
Les patrons en soufflent d’aise.
A propos, de tout ou rien, savez-vous qu’ auparavant, les salariés travaillaient 9 jours pour nourrir les actionnaires.
Mais, l’appétit venant en mangeant, désormais ces derniers exigent 50 jours.
L’on comprend mieux l’intérêt du privé pour les fonds publics.
Mettez démocratiquement un dictateur totalitaire en poste.
Attendez quelques années qu’il commence à perdre la main.
Et regardez le résultat expansionniste de ce fou rouge qui se croit tsar à la reconquête de son domaine d’antan.
Que ne dirait-on pas si la France se prenait vouloir réinstaller son empire napoléonien ou l’Espagne, le Portugal le sien ? Les momies de l’Onu ont dit que ce n’était pas une bonne façon de se comporter, la Russie aura un mauvais point, voire un bonnet d’âne qui a toujours fait de son porteur le caïd des cours de récrés.
Mais son copain d’à côté du radiateur de fond de classe ne s’est pas vraiment désolidarisé.
Il se demande s’il doit se frotter pour rire à son ami ou l’imiter plus vertement devant les tièdes de la classe.
Mais, heureusement que tout le monde parle de diplomatie, ce qui donne du baume aux cœur aux envahis.
