L’un des mérites de ces jeunes qui ont compté fleurette dans les champs est d’avoir alerté sur une étrange manière.
Étrange manière de faire en privatisant l’eau de pluie au nez et à la barbe de ceux qui n’ont pas les moyens de faire pareil.
Ainsi donc, quelques agriculteurs à la fortune assez gonflée, ont osé se joindre pour créer des bassines à réservoir d’eau.
L’idée est excellente.
L’eau de pluie abonde encore en automne et hiver, parfois même jusqu’au printemps, pourquoi ne pas la recueillir pour s’en servir en cas de disette en été ? Si la collectivité pouvait en profiter, ce serait bien utile.
Mais, quid si les pluies n’ont pas été assez fortes pour remplir les réservoirs naturels de la nappe phréatique ? L’idée a-t-elle versé jusqu’au bout de prévoir, dans ce cas précis, de rejeter le flux pour un retour plus naturel ? A ce stade, une question me taraude.
Des élus, souvent écologistes, bataillent pour que soient subventionnées les réservoirs de récupération des pluies, si chers à certains jardiniers privés, voir autres pour leurs besoins naturels.
Pourquoi est-que là ce n’est pas bien, ici ce serait meilleur ? Serait-ce une affaire de quantité ? A propos, chacun sait désormais que par défaut d’entretien, les canalisations d’eau ont 30 % de déperdition.
Où va donc cette flotte qui coûte désormais un prix d’or ? Si c’est dans ces fameuses nappes, c’est cher mais plaie d’argent n’est pas forcément mortelle.
Si elles s’éparpillent sans jamais trouver le chemin céleste, serait-ce plus cher d’entretenir que de prévoir des rigoles directrices ? Et, pourquoi donc est-ce que seulement 15 % de nos eaux usées ne sont pas reconditionnées pour une consommation plus saine ? La France est un des rares pays à être entourée par tant de mer et d’Océans.
Pourquoi ne pas se pencher plus sur notre capacité à désaliniser cette eau qui ne cesse de monter ?