Le prince consort est mort. Son épouse de mariage de plus de 70 ans ne sortira plus avec lui.
La reine, puisqu’elle l’est pour environ 1 milliards d’individus dans son vaste royaume et extensions, en profitera-t-elle pour abdiquer en faveur de l’héritier ? Cela est peut-être probable mais fortement incertain tant le goût du réel pouvoir fait vivre.
Toujours est-il que l’on peut bien en rire.
Mais au moins cet événement a pu servir de dérivatif aux informations télévisées ou écrites.
J’ai un doute, j’entends l’archevêque de là-bas, dire que le décédé était très proche des jeunes.
Ôtez-moi ce doute.
Les media posent la question de savoir pourquoi est-ce que tout le monde se passionne de cet événement.
Pourtant, sorti de mon rôle de téléspectateur ou lecteur de papier, je n’ai pas vraiment l’impression d’un engouement en dehors des salons bourrés de gens bien pensants.
Mais, il est vrai, que l’on a dès la naissance, ces cercles de préoccupations.
Et les gars de la Marine sont très forts pour détourner ce spectacle qui s’ouvre à nous afin de nous faire revenir à la monarchie républicaine française qui n’est pas intemporelle puisque renouvelable tous les à ans.
Mais l’honneur du souverain illuminé de chez nous est sauf puisqu’il a très rapidement dégainé son téléphone pour lancer un tweet en anglais s’il vous plaît mon sire.
Chapeau bas pour un noble élu de France.
On devrait le nommer à l’académie française pour cette haute passe d’armes.
Dans ce monde de politiques, le verbe aimer se conjugue ainsi : je m’aime bien, tu t’aimes bien, il et elle avec, s’aime bien, nous nous aimons bien, vous m’aimez bien, ils et elles avec m’aiment bien.
Ni passé à oublier, ni futur à prévois, seul compte le présent narcissique.
Il paraît que si la dame parricide aimant les chats et les jeunes se présentait cette année, elle pourrait être élus.
Bon, pour cette année passe, mais pas l’année prochaine, s’il vous plaît.