Optimiser l’indemnisation d’un sinistre automobile
Pour un simple accrochage, par exemple une aile froissée, le constat amiable puis son interprétation par les assureurs, dans le cadre de la Convention IRSA (Convention d’Indemnisation directe de l’assuré et de Recours entre Sociétés d’Assurance automobile) est suffisante. Mais, cette convention a été signée, en France, entre la plupart des assureurs, et de fait elle n’est pas opposable aux assurés.
Elle est pratique pour une indemnisation rapide et simple, mais peut conduire à une indemnisation insuffisante dans de nombreux cas.
Il est alors judicieux de confier le dossier à un cabinet d’avocats, tel que www.cabinetn11.com, même si les assureurs ont tendance à expliquer que cela va ralentir de traitement du dossier et n’aboutir à rien de plus.
Si le premier point est exact, l’indemnisation sera plus longue à percevoir, mais si le sinistre est sérieux, elle sera plus importante grâce à l’intervention d’un avocat pour défendre le dossier et valoriser dans de meilleures conditions l’indemnisation.
Pour cela, il faut faire appel à un spécialiste, un avocat en assurance auto, qui connaisse parfaitement le mode d’évaluation de la Convention IRSA et la manière de dialoguer avec les experts d’assurances et les assureurs eux-mêmes.
Il faut comprendre que pour les assureurs la Convention IRSA leur permet de traiter rapidement les dossiers. Chaque assureur va indemniser ses clients (même s’ils sont non responsables, il fera ensuite un recours auprès de l’assureur adverse). La convention IRSA abouti à simplement à 3 cas possibles lors d’un accrochage (sans dommage corporel) entre le véhicule A et le véhicule B :
- A responsable à 100 % et B à 0 %
- A responsable à 0 % et B à 100 %
- A responsable à 50 % et B à 50 %
Nous voyons que ce découpage en 3 possibilités conduit à des décisions à « l’emporte-pièce », qu’il y a matière à contestation et à gérer autrement à la fois les responsabilités et le montant de l’indemnisation.
Encore une fois, si l’accrochage conduit à peu de dommages (une aile emboutie, un phare cassé,…) la convention IRSA est correcte et l’indemnisation rapide suffisante, dans les autres cas, il peut être intéressant de refuser l’application de la Convention IRSA et de confier le dossier à un avocat (non pas pour aller en justice, mais pour négocier l’indemnisation).