Je rigole à chaque fois que je vois un grand gaillard se déplacer en trottinette, lorsque j’étais enfant la trottinette, qu’on appelait également patinette, était un jouet pour les filles. Jamais, ni moi, ni mes copains n’aurions eu l’idée d’essayer de la faire de la trottinette, s’était ridicule.
Aller savoir pourquoi, mais ce jouet pour petites filles est devenu un moyen de déplacement, au point que des fabricants les ont motorisés, plus rien à voir avec les jouets du passé.
Comme le ridicule ne tue pas, de grands gaillards peuvent se déplacer à toute vitesse en utilisant ce type d’engin électrique
Juste en aparté, bien qu’en général tout le monde a horreur des questions d’assurance, il est intéressant de se pencher quelques instants sur l’article L211-1 du Code des Assurances « … être couverte par une assurance garantissant cette responsabilité, dans les conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Pour l’application du présent article, on entend par “véhicule” tout véhicule terrestre à moteur, c’est-à-dire tout véhicule automoteur destiné à circuler sur le sol et qui peut être actionné par une force mécanique sans être lié à une voie ferrée, ainsi que toute remorque, même non attelée. »
Une trottinette électrique, comme une voiture ou une moto, doit être assuré. Si non, en cas d’accident, le conducteur de cet engin … paiera de se poche. Par contre, si la trottinette avance par la force » physique de son conducteur, comme pour un vélo, pas de problème, l’assurance RC associé à l’assurance habitation fera l’affaire.
Laissons de côté les questions d’assurance et de l’ancien usage des trottinettes. Aujourd’hui, que ce soit à Paris ou dans d’autres villes, les gens veulent se déplacer dans les meilleures conditions possibles. Sauf à avoir des affaires lourdes à transporter, la voiture n’est plus la solution, les transports en communs ne sont pas toujours fiables, et la marche à pied à ses limites.
Les gens doivent se tourner vers d’autres moyens de locomotion. Bien entendu, il y a les 2 roues (motorisés ou non) mais, depuis peu de nouveaux engins sont apparus et ont très rapidement étaient adopté par les usages, il s’agit des trottinettes (électriques ou non), des hoverboard, gyropode, …
Si la question du stationnement de ces engins est un problème, il semble que Paris soit au bord de la saturation avec les trottinettes électriques en libre-service, c’est moche et encombrant : le danger n’est pas là.
Le danger est la cohabitation entre ces nouveaux moyens de déplacement et les autres usagers de la voirie.
Pour les voitures avoir un choc avec une trottinette ou autre, c’est dramatique pour le conducteur de la trottinette, pas pour le conducteur et les passagers de la voiture.
Par contre pour les piétons, c’est une autre histoire. Même une trottinette propulsée par la force humaine peu aller très vite, cela peut être motel pour le piéton, rien à voir avec le choc de 2 piétons qui se rentrent dedans. Là, en plus de la vitesse, la trottinette est composée de matériaux durs qui vont blesser ou tuer !
Aujoud’hui, la question prioritaire n’est pas de savoir où les usagers peuvent se garer, mais où faire rouler ces nouveaux moyens de déplacement.
Sur la chaussée, avec les voitures, c’est faire prendre des risques énormes aux usagers de trottinettes (en voiture, on ne les entend pas venir, elles sont plus difficiles à voir que les vélos et motos. Et je ne suis pas certain que les détecteurs d’angle mort des voitures modernes les détectent dans tous les cas)
Sur le trottoir, c’est faire prendre des risques énormes aux piétons, les utilisateurs de trottinettes n’adaptent que rarement leur vitesse à l’encombrement du trottoir … ils foncent.
Il reste des pistes cyclables.
Il faudrait que les usagers de ces nouveaux moyens de déplacement soient raisonnables et prudent. Comme ce n’est pas le cas, j’ai bien peur que la régulation du l’usage de ces nouveaux moyens de déplacement passera par la répression !
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