En cordée dans l’escalier
Il me souvient d’un temps de jeunesse, où fou et fougueux, j’avais commencé grève à peine trois mois entré dans une mutuelle qui allait devenir première de sa classe après avoir admis en son conseil conseil d’administration un charmant grand garçon qui ses dernières études faisant avait appris à faire les comptes de l’association d’école.
Poste important dont il a su faire bombance, mais c’est une autre histoire qui pourtant marquait déjà les changements de mentalités hypocrites des hommes de pouvoir.
La grève se poursuivait donc et j’ai eu une très courte discussion avec le larbin chef du personnel.
Une question l’était posée histoire de voir si je comprenais à peu près quelque chose à ce que je faisais.
Étant à l’époque bien inconscient, mais étant tout de même resté bien à terre, je lui informé, puisque le ruissellement d’informations importantes ne se faisait que dans un seul sens, que c’était pour mon pouvoir d’achat bien faible déjà à l’époque.
Comme quoi, l’histoire ressert toujours les mêmes plats froids aux mêmes gens.
Bien entendu, fort de sa posture, il daigne me verser une réponse comme quoi j’étais bien payé pour ce que je faisais, y a qu’à voir de l’autre côté de la rue pour s’en rendre compte.
Le dialogue étant amorcé, je me suis empressé de lui proposer de vivre une année avec ma gentille rémunération donnée chaque mois en solde.
Ce à quoi il me répond qu’il voudrait bien pour me prouver sans doute sa bonne foi, mais qu’il ne pouvait pas ayant lui beaucoup de charges tout au long de son pénible mois.
J’ai beaucoup pleuré devant ce crocodile en perdition.
Cette situation faisant, j’ai compris et pu prendre l’ascenseur social qui n’était pas encore en panne afin d’obtenir un poste égal qui me permettait de constater les malheurs financiers de cet homme bien mis.
Le problème aujourd’hui, c’est que l’ascenseur est en panne et les escaliers bien trop esquintés pour accepter spontanément d’être chef de cordée.