1917 – 2017

Nul ne peut prédire ce qui se passera en 2017 – si vous connaissez quelqu’un passez-le moi.

Mais, la corrélation entre ces deux dates me semble intéressante.

1917 a été, avec pour toile de fond la première guerre mondiale non neutre, l’année des bouleversements : droits des femmes après manifestations et grève de celles-ci remplaçant des hommes partis guerroyer la fleur au fusil, mais sous payées bénéficiant ainsi de la bonté grandissante des industriels toujours avides d’embauches mal payées ; promesse d’une terre promise à plusieurs peuples et, afin de n’attrister personne, sans qu’il soit fait bobo aux individus y vivants déjà ; révolution réelle en pays tsariste porteuse d’égalité, espérance, tous frères…

On sait aujourd’hui, du moins peut-on en faire une lecture plus objective (!), ce qu’il en est advenu : les espérances d’un monde meilleur envolées car les promus ne l’étaient pas, les droits que les femmes ont obtenus ne permettent pas l’égalité promise, la terre promise a créé son lot de cruauté, et le reste non cité est à l’avenant. 2017 apporte son lot de promesses dans la douleur et les larmes si l’un est promu dans un espoir redouté si les autres le sont.

Mais, une certitude, comme toujours, et ce n’était pas mieux avant, la pauvreté va avancer, les richesses croîtront au seul profit de ceux en possèdent déjà.

Encore peut-on peut-être encore espérer dans notre douce France ne pas avoir un clown milliardaire comme exemple de ce qu’il faudrait faire s’il n’était pas seul.

Parmi une des idées avancées, nos grands hommes politiques en fourmillent, même s’ils n’ont pensé à les appliquer lorsqu’ils étaient en place, c’est la énième restructuration de notre société privée nationale EDF qui consisterait à la couper en deux : le nucléaire, source de dépenses colossales plombant les comptes de n’importe quel système, et pas qu’écologique, rentrerait officiellement dans le giron de l’Etat tant il s’agit d’affaires importantes, une nationalisation orchestrée par la droite ne manquant pas de piquant, et le reste, porteur de profit resterait dans le privé tant il est vrai que ce dernier sait gérer les seuls profits dotés de subventions nationales payées par les impôts de ses concitoyens de clients.

Juré, craché, 2017 ne sera pas 1917 : l’histoire ne repasse pas les mêmes plats.

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