C’était absolument nécessaire car, sinon, son bon peuple ne voyait que les hausses des prélèvements et des prix de toutes sortes, qui l’assaillent en début d’année.
C’est le cas chaque le 1er janvier et, chaque année, on a l’impression que c’est pire que jamais, sauf que c’est vraiment le cas, cette année notamment pour les retraités, de plus en plus nombreux.
Emmanuel Macron a dû en être conscient, car en évoquant tous les bienfaits qu’il a fait pleuvoir depuis son arrivée sur les différentes catégories sociales, il n’a pas parlé des retraités et de l’évolution de leurs pensions, au point que les termes même de « retraite ou de retraité » sont absents de son discours, comme rayés de son existence.
Il ne pouvait pas évoquer les 1,7 % de CSG supplémentaire prélevés depuis hier matin sur les pensions supérieures de 1 200 euros, même sur celles inférieures au SMIC, sans remuer le couteau dans la plaie.
Dans la seconde partie de son allocution, lorsqu’il a exposé tout ce qu’il va faire pour la France et les Français en 2018, il ne leur a rien promis, après avoir fait reporter la première révision des pensions, attendue depuis 3 ans, en 2019.
Il faut dire qu’ils seront prochainement plus nombreux que les actifs, si l’on ne recule pas l’âge de départ à la retraite, comme cela se fait ailleurs.
Le Président a évoqué, sans négliger la réforme en profondeur de la France, avec force, son action dans le domaine international, la réforme de l’Union européenne, la lutte contre le terrorisme dans le monde et sur notre sol et aussi le climat.
Nous devons souhaiter, dans notre intérêt, qu’il trouve les moyens de son action et qu’il réussisse.
En prévision de ce qui pourra se passer, attachons nos ceintures.