Zorro à Venise

Les masques ne cessent de tomber pourtant il faut les porter en lieux clos. D’aucuns aimeraient que l’obligation soit aussi en grand air.

Si ces gens-là ne supportent pas leur image, pas besoin de masque, il y a le maquillage qui fait état.

Encore faut-il avoir à portée de mains.

Faites appel à mon fils et vous vous en porterez bien.

Peut-être, pendant ce temps là cesseront-ils de jouer les incendiaires contre ceux qui sont contre.

Hé oui, tout le monde n’est pas d’accord.

La chance est que ces contradicteurs sont franc de port.

Et, dans un pays démocratique, tout avis, opinion doivent pouvoir s’exprimer sans pour autant qu’on vous jette aux oubliettes de votre histoire.

Pour ces crétins de la certitude, rappelez-vous ce qui se disait sur cette barrière avant.

Tout d’abord, le masque était source d’anonymat, regardez Zorro ou le carnaval de Venise.

Même beau, il cache la vérité et laisse tous les penchants s’exprimer.

Ensuite, il y a eu le foulard détestable par les mêmes qui veulent le masque, allez comprendre.

Et il n’était pas question de rentrer dans une banque masquée : cela faisait mauvais genre.

Et comment se conduire lors d’un contrôle des forces de l’ordre ? Faudra-t-il refaire sa carte d’identité, son permis de conduire, voire sa carte de séjour pour correspondre plus fidèlement à ce que l’on est devenu ? Pour sa défense, l’intellectuel de bas étage plus sensible à une sécurité bien aléatoire somme toute, demande à celui qui se refuse, de porter son regard vers les pays asiatiques fidèles parmi les fidèles de ce genre d’équipement.

Oui, mais, tout d’abord, rien ne prouve vraiment que ses habitants soient moins malades que ceux d’Europe et en particulier en France.

Et, puis, chemin faisant, être français n’est pas forcément vouloir endosser la culture des autres même si elle est soignée…

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