Réflexions

Dans les zoos modernes ce sont les animaux qui regardent passer le public

Depuis quelques années, les zoos ont réussi le tour de force de replacer les animaux dans un univers qui semble être le leur, loin de l’image négatif des ménageries d’antan où l’on voyait des animaux derrière des barreaux.

Certes, il y a des séparations pour éviter que les tigres et les lions se nourrissent des visiteurs mais tout en donnant l’impression d’évoluer librement.

Ainsi, ainsi au Zoo de Vincennes nouveau, pardon il faut parler désormais du Parc Zoologique de Paris, en est un bon exemple.

J’y ai observé un couple de loups emprunter à fond de train un parcours qui les soustrait au regard du public, qui manifestement ne les intéresse pas, alors que d’autres animaux, fascinés par les gens qui passent les regardent, on dirait le sourire aux lèvres.

Les zoos privés sont devenus des conservatoires des espèces en voie d’extinction dans la nature en se transformant, en favorisant des naissances, en conservatoire de la biodiversité.

Tous les zoos n’ont pas la chance de Beauval dans le Loir et Cher, qui a vu la naissance du bébé panda suivi par de millions des spectateurs à la télévision et dont un certain nombre se rendront sur place ou iront dans d’autres zoos, près de chez eux.

Entretenir un zoo coûte cher avec des animaux heureux de voir passer les visiteurs et tous les zoos n’ont pas ni la chance, ni les moyens de se faire prêter par la Chine pour dix ans, un couple de pandas géants, d’ailleurs les seuls en France.

En 2016, ils ont accueilli 1,4 million de visiteurs, contre 600 000 en 2011 et il se prépare à un record lorsque le bébé panda sera baptisé et présenté au public, avec sa mère.

Tous les parcs privés n’ont pas cette chance, il s’agit souvent de petites structures gérées par de familles, tout juste à l’équilibre et qui ne bénéficient pas des subventions accordées aux zoos publics, ces zoos s’endettent pour lancer de nouvelles attractions, pour faire revenir leur public.

Pendant ce temps, les clubs de football achètent, bien plus chers que des singes des joueurs, eux aussi pour attirer des clients, des gens déguisés en « homme-sandwich » pour faire payer leurs droits à l’image, qui courent après un ballon, sur un terrain dénudé, sans un regard pour le public à, qui ils doivent leur gloire.

Pour ma part, je suis allé avec plaisir au Zoo de Paris, mais je n’ai jamais été au Stade de France, le SDF pour les initiés.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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