Y a pas d’heure
Comme les marronniers, la question du changement ou pas, d’heure refait son retour.
Pas moyen d’y réchapper, pourtant l’on n ‘a pas cessé de nous bassiner avec les bienfaits du saute moutons laissant les bêtes désemparées d’être obligées de s’habituer à ce changement d’habitudes.
Mais, curieusement, au moment où le bien être des veaux, vaches et cochons vaut mieux que celui d’êtres humains futurs robotisés, la question reste posée : faut-il oui ou non respecter l’ère naturelle d’une vie au plus proche du temps biologique ? C’est là toute la question depuis que les îliens d’Outre Manche se retranche sur leurs îles qui semblent encore plus éloignées que d’habitude.
Mais pour l’heure, ce qui hier était encore bon pour le présent préparant un futur en fanfare, semblerait moins bon pour aujourd’hui.
Les dépenses économisées d’avant seraient érodées par l’inflation de maintenant et la sécheresse de nos retraites que les actifs ne veulent plus payer en lorgnant sur les milliards de nos épargnes d’une vie de travail sans chômage sauf à partir de 50 ans où il fait trop bon pour bosser encore un peu et un peu prétentieux pour espérer en profiter pleinement en pension pleine.
C’est comme au resto, fromage ou dessert ; pour les deux il faut un supplément qui fera des envieux.
Alors maintenant, d’un sondage en forme de référendum où vous n’avez sans doute pas été invités, nos pontes d’assemblée bien sur soi(e), fiers de leurs certitudes exacerbées par le pouvoir d’être élus, certifient que le retour d’un arrière nous permettra de voir l’avenir devant notre face que c’est mieux que le côté pile des choses.
Alors désormais, dans quelques années lumières qui ne sont rien à l’échelle du temps de la stratosphère, nous allons pour notre bien nous lever bientôt, dans le noir et nous coucher avant de profiter de celui du soleil sauf pour les chômeurs et retraités veinards de n’avoir pas à se préoccuper de leur temps.