Normal, une majorité se doit d’être à la botte et pas en touche, juste parfois à la marge pour rattraper quelques erreurs de quelques velléitaires et ainsi démonter que la démocratie fonctionne en ce royaume impérial.
Les oppositions crient au scandale par tout à fait pour les mêmes raisons et les plantés se regardent déçus de se savoir bons à aller au casse pipe soient parcequ’ils ne sont pas concernés car considérés comme mauvais actifs, ils n’auront pas droit à une hausse pourtant promise de leur pouvoir d’achat, soit parce que leur temps est passé et que considéré comme trop riches ils doivent payer tribu aux générations antérieures oubliant, sans le faire exprès n’ayant rien appris à l’école des élites, qu’ils ont fortement, en leur temps, régler l’ardoise pour leurs ascendants.
Qu’ils crient qu’ils pleurent, ce n’est pas aussi grave que cela, certains seront morts lors des prochaines élections ou atteint d’Alzheimer en priant que les médecins seront assez compréhensifs pour ne pas aller trop vite dans l’atténuation de cette maladie qui, si cela continue ainsi, va devenir bénie de nos dieux royaux gouvernementaux.
Pas encore vraiment voté, mais vraiment dans les starting-blocks, les chômeurs vont voir ce qu’ils vont voir, ce qui est normal comme le dit un droit homme de droite extrême qui donne sa version de ce qui se passe dans la joyeuse association des chômeurs : «arrivé à Pôle emploi, le chômeur s’entend dire :« vous avez deux ans d’indemnisations, laissez faire profitez-en ! ».
Et, bien entendu, fier de son effet, peu importe qu’il s’agit là d’un exemple caricatural et s’il existe, n’est pas plutôt parce que les salariés de pôle emploi savent avant tout le monde qu’à ce jour trouver de l’emploi relève d’une chance au moins aussi aléatoire que celle de gagner au loto…
