Chacun fait en fonction de ses propres convictions et à n’a pas à se soucier du qu’en dira-t-on.
L’un de mes pourtant amis d’un temps certain, m’avait pourtant fait une longue diatribe, comme seul il sait les faire, pour me prouver que nenni le vote est un Devoir et devrait être obligatoire. Il a toutefois, ajouté pour rendre sa proposition plus crédible, et sans doute acceptable, que les votes blancs devraient être considérés et basta pour le résultat.
Mais, le plus surprenant, tellement étonné que je ne lui ai rien retourné, il me dit à la fin de notre débat engagé après un de ses repas dont il a le secret, et quelques bouteilles qui doivent tout à Divine, que ce devoir se passerait pour lui par un passage urinaire (hum…) au profit d’un petit.
Non qu’il y croie, mais seulement par dérision, par manque de candidats, pour lui, qualifié.
Ironie d’éducation tronquée que de rendre un devoir en dérision ; mais qu’a-t-il donc appris à l’école, ce fils – d’un semblant de plagiat d’un chantant ayant repris depuis longtemps les comptines d’un Nobel récent.
Et puis, comment fait l’immigrant, peut-être sans papier mais à demeure depuis une éternité, lui il n’a pas le droit ?
Ce devrait pourtant être un devoir républicain que de lui laisser le choix, non ?
En toute liberté, j’y suis allé, et, une fois n’est ni coutume, ni habitude, hélé par l’une de mes connaissances, pris un café dans le lieu éponyme du quartier.
Bizarre de constater, tu n’as qu’à sortir bon homme, le nombre d’individus s’offrant un petit remontant si tôt le matin quoique largement dépassé par le nombre de votants à Dame fortune apportant plus de réconfort que les urnes du coin.
Sorti, remarqué, un personnage titubant sur le trottoir, à la recherche d’un isoloir, pas sûr qu’il ait pu trouver son chemin. Le mien ira rejoindre ce soir le dépouillement, c’est dimanche, il faut faire les choses en grand…