Il suffit que le plein emploi soit l’oméga et l’alpha de ce gouvernement et, au minimum, qu’il veille vraiment à ce que les vieux salariés puissent aller jusqu’au bout de leurs parcours professionnel sans passer par la case pôle emploi.
Mais, il faut croire que personne n’y croit puisque d’autres solutions plus aléatoires sont mises au jour.
L’une d’elles consisterait à transformer des cotisations naguère sur les accidents du travail pour le bénéfice des points retraite.
Les accidents s’atténuant, vous voyez patrons que c’était possible, le fonds correspondant est largement bénéficiaire.
Mais que se passera-t-il si lesdits accidents du travail se développaient à l’aube d’une certaine négligence ? Au passage, pourquoi vouloir intégrer un régime bénéficiaire qui se permet de verser un montant important à la Cnav chaque année.
Serait-ce pour saisir « légalement » la dotation de quelques milliards de crédit de ce régime ? Et pourquoi, au nom de l’équité, faudrait-il que la retraite minimum de ce régime baisse de plus de 40 % ? Vouloir l’égalité par un seul nivellement par le bas n’est pas un moyen de faire progresser positivement un pays.
Une vrai évolution égalitaire serait de faire monter tout le monde d’un cran.
Bien entendu, pour les autres, le gouvernement a beau jeu de mettre en avant sa promesse d’augmenter dans 5 ans, le minimum retraite pour les arrivants de 45€/mois.
Encore faudrait-il que les « heureux » bénéficiaires puissent se prévaloir d’une retraite pleine en ayant suffisamment travailler tout le long de leur vie professionnelle.
Or, à ce jour, il y a pléthore de personnes au minimum vieillesse faute d’un bon parcours.
L’Outre Atlantique annule les vols avec Cuba.
Tant mieux, il y aura moins de pigeons cramés.
