Les voitures électriques vont arriver avec un mode d’emploi

Tesla vient de livrer ses premières voitures électriques grand public aux États-Unis, le modèle 3, au prix de 35 000 dollars, soit plus ou moins 30 000 euros plus la taxe sur les transactions, au taux propre à chaque État et annonce ces premières exportations, dont la France, pour courant 2018.

Le modèle 3 a une autonomie réelle de 350 km et d’autres marques arriveront sur le marché avec des autonomies réelles, pouvant aller jusqu’à 500 km.

Il s’agit désormais d’autonomies réelles garanties en conduite normale et non plus uniquement en descente, par vent arrière, climatisation coupée.

Un Français devra pouvoir mettre 30 000 euros sur la table, le prix du véhicule plus la TVA à 20 %, mais sous déduction de la reprise d’une ancienne voiture et de la prime à l’achat d’un véhicule propre, dont on ignore le devenir, avec un État désargenté en permanence.

Le principal problème des voitures électriques, avec une autonomie des batteries entre 350 et 500 km, reste leur rechargement, ce dont le candidat à l’achat devrait se préoccuper avant de passer à l’acte.

La meilleure situation est de disposer chez soi d’une prise qui permet de recharger les batteries en 8 heures, avant de reprendre la voiture.

Pour ne pas prendre le risque de « panne de charge » il faudrait toujours garder la charge nécessaire, de quoi retourner à son point de chute, sinon il faut utiliser le poste de charge à la disposition du public.

Seulement, alors qu’un plein d’essence ou de gazole se fait en moins de 5 minutes, selon la dextérité de l’automobiliste, il faut une vingtaine de minutes pour un chargement rapide de la batterie, pour un complément d’autonomie de 100 km.

Celui qui veut descendre du Nord de la France ou depuis Paris vers Nice le fera par saut de puces, avec une nuit d’hôtel à la clé.

Bien que les postes de chargement se multiplient, les automobilistes seront de moins en moins assurés de trouver à l’avenir des postes de chargement disponibles, au moment de leur passage, alors qu’en ce moment, ils sont désespérément vides, faute d’un nombre de voitures suffisant de voitures en circulation, mais qu’en sera-t-il, une fois franchie le million ?

À partir de 2040, il restera encore des dizaines de millions de voitures thermiques à remplacer, que l’on ne fabriquera plus, par des voitures propres, à alimenter en électricité.

 A EDF de faire face à la demande d’électrice qui sera croissante, en fonction de la montée en puissance du parc de véhicules électriques, alors que le gouvernement, par la voix de son ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, a déjà programmé l’arrêt de 17 réacteurs nucléaires alors qu’il faudra probablement en construire des dizaines, de nouvelle génération, à l’avenir.

Si non, on risque de voir apparaître sur les postes de chargement des batteries des panneaux « A l’arrêt faute de courant ».

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