Violence en milieu scolaire et extra-scolaire !

Je vais passer pour un « vieux con », ce que je suis probablement, mais à mon époque, il y avait parfois des bagarres entre élèves au moment de la récréation. Bagarres qui s’arrêtaient immédiatement lorsqu’un professeur s’approchait pour y mettre fin.

Je crois que l’idée de mal parler à un enseignant n’existait pas. Aucun élève ne se serait permis la moindre familiarité, quant à lever la main sur un professeur ou le menacer avec une arme à feu (même factice) était impensable.

Nous avions un certain respect envers celles et ceux qui venaient enseigner. Aujourd’hui, dans un monde où certains attaquent en bande organisée des pompiers, des policiers ou des gendarmes, quelle retenue peuvent-ils avoir face au corps enseignant.

Que s’est-il passé en une quarantaine d’années ?

Lorsque je lis qu’il faudrait interdire les portables au Lycée, je ne vois pas le rapport entre violence et portable, quoi que. Certains vont dire que c’est la possibilité de filmer un acte de violence contre un prof, de le diffuser sur internet de faire… le buzz !!!

Comme cet élève qui a braqué avec une arme (même fausse, c’était tout même à plombs et bout portant, c’est dangereux) une prof pour qu’elle ne le note pas « absent ». Qu’espérait-il ? Faire le « buzz », devenir un héros et aucune sanction, rien ?

Il semble que ses parents minimisent cette affaire. Tiens, ce gamin a des parents, vu son comportant, il est possible d’en douter. Ils ont dû oublier de l’éduquer. Ils expliqueront qu’ils n’avaient pas le temps, le travail, les contraintes de la vie. Comment les parents du passé faisaient-ils ?

Il n’y a pas de circonstances atténuantes pour ce gamin.

Il faut qu’il soit jugé et condamné, pas seulement pour que lui ne recommence pas, mais que cette condamnation fasse passer à d’autre l’envie de faire le buzz en menaçant un prof.

Ce comportant, n’est pas uniquement un problème d’éducation, mais d’une mauvaise canalisation de la violence.

Aujourd’hui les jeunes passent leur temps les yeux rivés sur l’écran de leur smartphone. Ça ne permet pas de se défouler, au contraire, c’est probablement frustrant de voir des jeux d’une violence inouïe (sans être dans les jeux), des films pornographiques (encore une fois sans y être et ne comprenant pas la réalité, nettement moins violente),….

Par le passé, après l’école et les devoirs, les jeux étaient en plein air, des jeux où l’on pouvait se défouler (par exemple, simplement faire une partie de balle au prisonnier ou jouer à la marelle), on rentrait à la maison sans violence, elle s’était vidée… en jouant.

Les écrans des smartphones ne permettent pas cela, au contraire, ils ne sont que source de frustrations, de fantasmes, de défis dangereux (pouvant aller jusqu’à la mort).

Cette énergie qui n’en sort pas régulièrement avec des activités physiques, comme avant l’existence de ces écrans, explose forcément, résultat des jeunes qui menacent un prof, qui attaquent des gens au hasard,… (certainement après une bêtise vue dans une vidéo, sans faire la séparation entre cinéma et réalité).

Que font les lycéens au moment de la récréation, probablement rien d’autre que de tripoter leurs smartphones. Alors que la récréation, cette coupure dans l’enseignement, doit le moment de se défouler avant de reprendre.

Là, c’est pire que de n’avoir pas fait de coupure, ils remontent en cours frustré de n’avoir pas répondu au dernier message, de n’avoir pas vu la dernière minute d’une vidéo, la dernière photo de je ne sais qui !!!!

Je crois pour éviter la violence de ces jeunes entre eux et vis-à-vis des adultes, il faudrait trouver un moyen de les intéresser à nouveau à des activités physiques, qu’ils acceptent de mettre de côté, par moments, leurs smartphones.

Je suis persuadé que les jeunes qui pratiquent un sport, n’ont pas de pulsions violentes, telle que menacer un prof. Cette violence a été, justement, canaliser dans le sport.

C’est une piste de réflexion, mais peut-on leur demander de s’occuper autrement qu’avec leur smartphone qui une véritable drogue.

Enfin, comment leur faire comprendre que ce qu’ils voient sur ces écrans, ce n’est pas le monde réel !

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