François Mahaire est conseil de direction, expert en conduite du changement, management interculturel et en amélioration du résultat.
Hubert Dunant a été officier supérieur de l’armée de Terre pendant 18 ans. Son expérience du combat à la tête d’hommes d’exception nourrit ses réflexions sur les difficultés du leadership et de l’éthique du chef.
Comme l’écrivent les auteurs, le leadership n’est pas quelque chose qu’il suffit d’apprendre puis d’appliquer, c’est une affaire de valeurs, tel que l’éthique ou la créativité.
Le premier paragraphe de l’introduction donne le tempo, « Malgré des patrons voyous ou avides, les auteurs pensent qu’une majorité de dirigeants et de leaders d’entreprises sont de bonne volonté et désireux de bien faire ».
Dans les plus de 300 pages que compose cet ouvrage, les auteurs mettent l’humain au centre de l’entreprise.
Ainsi, on croisera au fil des pages, notamment le Chinois Sun Zu (d’il y a 25 siècles), Machiavel ou Charles de Gaulle.
Je crains, souvent, dans les ouvrages écrits à plusieurs, que l’on perçoive des différences de traitement du sujet d’écriture, d’un chapitre à l’autre, en fonction de la main qui tient la plume. Ce n’est pas le cas, l’écriture est homogène et d’un style agréable (même si certains passages chiffrés sont un peu rébarbatifs).
C’est un ouvrage qui devrait faire réfléchir nombre de managers (depuis le top management jusqu’aux chefs de services), qui trop souvent dirige par la crainte, la peur, certainement efficace à court terme, alors que d’autres approchent plus humaines, plus responsable donnent une bien meilleure ambiance et donc de bien meilleurs résultats.
Mais, cet ouvrage intéressera, également ceux qui ne sont pas managers, pour estimer ce qu’ils vivent au quotidien, comprendre comment ils sont managers et peut-être faire passer le message, si le management n’est pas humain. Effectivement, on apprend au fil des pages de cet ouvrage que la peur ne mène à rien de bien.
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