Le véganisme est un mouvement social et politique orienté vers la libération animale

Les végans bannissent tout produit, service ou activité issus de l’exploitation animale, il s’agit donc pour eux de renoncer à manger de la viande et du poisson, mais aussi du lait, du fromage, des oeufs et du miel, ce qui est aussi le cas des végétaliens mais pas des végétariens qui se contentent de ne pas manger de viande.

Les végans ne portent pas de vêtements en laine et en cuir et n’utilisent pas de cosmétiques testés sur des animaux, ou encore ne visitent pas des zoos ou n’assistent pas à des spectacles équestres ou de cirque présentant des animaux, ils ne montent pas à cheval ou dans des calèches.

Ce mouvement né en 1944 est l’une des paradoxes répondant à ce que l’on désigne par le paradoxe de la viande qui se résume dans le fait que nous ne voulons pas de mal aux animaux mais que nous tuons pour les manger, nous prenons leur lait, leurs œufs et leur miel.

Par contre nous les mettons à l’abri des intempéries, nous les nourrissons et nous les soignons, bien que les mauvaises langues diront, et c’est vrai, mais que c’est dans notre intérêt de conserver cet « outil de production ».

On pourrait dire la même chose des animaux de compagnie, entretenus justement pour avoir de la compagnie.

Pour ce qui est des animaux de ferme, les consommateurs se montrent de plus en plus sensibles aux arguments des végans qui cherchent à populariser une égalité morale entre tous les êtres vivant et sensibles, en leur donnant donc des droits semblables même si cela ne semble pas très réaliste.

Pour le moment on compte 1,5 % de végans aux États-Unis et 1,1 % en Allemagne en sachant qu’ils visent à terme la libération des animaux du joug humain, en faisant à cet effet du prosélytisme à leur manière, par leurs gestes quotidiens, par leur parole, par l’exemple qu’ils donnent aux gens autour d’eux.

Il ne faudrait pas qu’un mouvement extrémiste s’empare de leur projet.

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