Une nouvelle version des vaccins contre la Covid-19 cible Omicron

Les deux laboratoires, Pfizer associé à BioNTech et Moderna, après avoir exploité leurs vaccins à ARS messager avec un monopole de fait dans le monde occidental, qui perdait rapidement leurs effets protecteurs, au point de nécessiter des rappels de plus en plus rapprochés, tout en s’avérant inefficace contre le variant Omicron et ses multiples lignages, ont fini par sortir une nouvelle génération de leur vaccin, dite « bivalente » pour un nouveau rappel, la 4ème ou la 5ème injection, selon le niveau de protection des vaccinés, qui auront le courage de s’y soumettre.

En effet, certains ont de plus en plus mal supporté ces rappels, tout en tombant, après les avoir reçus, malgré tout malade, ils s’interrogent maintenant à propos de ces vaccins dits « bivalents », alors qu’ils sont censés produire eux-mêmes des anticorps, sont-ils plus efficaces que les vaccins utilisés jusqu’à maintenant, qui manifestement ne le sont pas, dans le temps.

Cette pandémie, à l’origine d’une crise économique et financière grave, passe au second plan, devant les conséquences de la guerre déclenchée en Ukraine qui s’enlise, qui font même négliger la lutte pour la préservation du climat, qui elle ne tolère pas le moindre relâchement.

Heureusement, il existe aux Etats-Unis et en Europe des structures sanitaires qui continuent, dans ce monde bouleversé à remplir leur mission, c’est ainsi que l’Agence américaine du médicament, la FDA a recommandé le 1er septembre la nouvelle version des vaccins contre la Covid-19 mise au point par ces deux laboratoires, visant spécifiquement le variant Omicron, ouvrant la voie à une nouvelle campagne de rappel, ce qui rend leur utilisation possible dès la semaine prochaine.

Cette nouvelle génération de vaccins vise à la fois la souche originelle du coronavirus et les lignages du variant Omicron qui représente actuellement près des 90 % des contaminations aux Etats-Unis et doit renforcer la protection qui s’était affaiblie depuis la dernière vaccination, aux Etats-Unis, où on enregistre chaque jour 80 000 nouveaux cas et 400 décès, à relativiser, en fonction du nombre d’habitants.

L’Agence européenne du médicament, l’AEM a donné le même jour son accord pour utiliser ces deux vaccins, ils peuvent être administrés, en rappel chez des personnes de plus de 12 ans, ayant reçu une primo vaccination.

Ces vaccins à ARS messagers s’appuient sur l’acquis et ont été conçus pour être davantage adaptés au virus qui circule actuellement, c’est le pari de ces vaccins bivalents, qu’il reste à mettre à l’épreuve, dont on ignore les limites potentielles.

En France, il faut attendre l’avis de la Haute Autorité de Santé, la HAS, en vue de leur mise en œuvre, par le ministère de la santé.

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