Une idée pour la sécurité des avions de ligne
J’ai réfléchi, à la suite du crash de l’Airbus A320 à la manière d’éviter que ce type de catastrophe puisse se reproduire.
On pourrait imaginer que le secret médical soit moindre pour les personnes exerçant des professions telle que pilote de ligne. Mais, c’est délicat et rien ne peut empêcher un pilote d’aller voir, discrètement, un médecin sans lui révéler sa profession.
Ce n’est pas la solution, et les troubles psychiques sont toujours difficiles cerner et surtout les implications et conséquences qu’ils peuvent avoir.
Je crois qu’il y aurait une autre solution, probablement coûteuse et pas si simple à mettre en œuvre, mais qui pourrait être utile dans plusieurs cas de figure.
Dans le crash de cet Airbus, il s’agit d’un co-pilote dépressif et suicidaire qui a réussi à se trouver seul dans le cockpit et à précipiter son avion sur une montagne. Je n’ose imaginer, ce qui se serait passé, si le pilote avait quitté le cockpit un peu plus tard, le co-pilote aurait pu décider d’écraser son appareil sur des villes comme Lyon ou Genève qui n’étaient très loin sur sa route.
Par ailleurs, il y a eu des cas, par le passé, où à cause d’une dépressurisation lente, les passagers et l’ensemble de l’équipage se sont évanouis, l’avion poursuivant sa route jusqu’à ne plus avoir de carburant pour finir par s’écraser.
Il y a eu le cas du 11 septembre 2001, où des pirates ont réussi à prendre les commandes de plusieurs appareils, en en dirigeant 2 sur les tours du Wordtrade center de New-York, 1 sur le pentagon et 1 qui s’est écrasé avant d’atteindre la Maison Blanche.
Mon idée, si elle est techniquement possible, permettrait de faire face à ce type de catastrophe.
Puisqu’il existe des drones, je ne parle pas des petits objets volants qui parfois survolent des endroits interdits telles que des centrales nucléaires ou des villes, je parle des drones avions militaires. Ne serait-il pas possible de reprendre, depuis le sol les commandes d’un avion de ligne ?
Dans le cas présent, le commandant de bord aurait pu appeler (à la condition de pouvoir contacter le sol depuis la cabine, ce qui ne doit pas être complexe à mettre en place) et l’Airbus aurait pu piloter à distance jusqu’à un aéroport.
Même principe lorsqu’un avion est victime d’une dépressurisation lente, il s’écoule un temps très long avant que l’avion n’ait plus de carburant.
Il faudrait pouvoir, depuis des endroits totalement sécurisés, couper les commandes du cockpit et prendre le contrôle de l’avion. Les drones sont pilotés à des milliers de kilomètres, ce qui est possible pour un drone doit l’être pour un Airbus ou un Boeing.
Mais, la sécurité doit être maximale, pas question que des terroristes puissent prendre le contrôle d’un avion à distance pour les utiliser dans actes malveillants.
Cette possibilité serait utile, dans le cas que nous avons connu cette semaine, en cas de perte de conscience à la suite d’une dépressurisation lente, d’intoxication de l’équipage, de prise de contrôle du cockpit par des terroristes,… dans tous les cas où pilote et co-pilote ne sont en état de piloter.
Mais est-ce techniquement possible ?