Un exemple que devraient suivre les milliardaires en France

Milliardaires
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Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Facebook, en annonçant la naissance de fils Max, a également annoncé qu’avec son épouse Priscillia Chan (je trouve toujours cela curieux que des gens mariés ne portent pas le même nom, mais je dois être vieux jeu) il allait léguer à leur fondation « Chan Zuckerberg », mais de manière progressive, 99 % des actions Facebook qu’ils possèdent.

Ce qui représente 45 milliards de dollars.

Cette fondation a pour mission de promouvoir le potentiel humain et l’égalité.

En fin de compte Mark Zuckerberg marche dans les pas de son aîné Bill Gates (fondateur de Microsoft) et d’autres milliardaires Américains.

Bien entendu le couple Chan/Zuckerberg ne va pas faire un chèque de 45 milliards de dollars, c’est une somme qui sera progressivement donnée à leur fondation.

S’ils faisaient un chèque de 99 % de leurs actions, ils leur resteraient encore près de 500 millions de dollars.

À partir d’un certain point, l’argent ne sert plus à rien. Je ne crois pas que la vie serait différente entre être assis sur 45 milliards de dollars d’actions ou 500 millions !!!

En tous les cas ce geste est tout à leur honneur.

Cela me fait m’interroger sur le comportement des milliardaires en France. Je n’ai jamais entendu un milliardaire Français annoncer donner la plus grande partie de sa fortune à une fondation. Ils font des dons, mais avec parcimonie.

Et à la différence de Mark Zuckerberg qui est au début de sa vie, nos milliardaires sont plutôt dans la dernière ligne droite.

Et pour certains, en adaptant une intervention de l’actrice Odette Laure « Ils ont déjà un pied dans la tombe et l’autre qui glisse. ». Alors, à quoi leur sert ces milliards.

 (La phrase prononcée par Odette Laure lors de la remise des césars en 1991 fut « Ils ont eu tort de ne pas me le donner parce que j’ai déjà un pied dans la tombe et l’autre qui glisse. »)

Au-delà, de ne pas redistribuer, ils font tout pour se soustraire à l’impôt, allant jusqu’à déménager dans des pays limitrophes, où l’imposition est moindre. Ils ne veulent même pas payer l’impôt dû dans leur pays, la France.

Ce n’est pas très glorieux.

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