Danielle Gourbeault-Pétrus est professeure en collège. Passionnée par les civilisations archaïques, leurs mythes et la naissance des religions, elle a écrit plusieurs romans dans les genres fantasy médiévale et science-fiction.
Nathalie Vignal, qui se définit comme une autodidacte, s’intéresse aussi bien à la psychologie qu’à la peinture. Grande lectrice de romans historiques, elle se lance dans l’écriture, encouragée par sa fille.
Les auteures nous proposent un roman dont le point de départ est un fait réel. En l’an 536, il n’y a pas si longtemps que cela à peine 1500 ans, l’humanité a connu une période terrible qui a duré une dizaine d’années, à la suite d’éruptions volcaniques, l’Europe, le cercle arctique, le Moyen-Orient et une partie de l’Asie sont un brouillard dense faisant chuter les températures de 1,5 à 2,5 degrés, conduisant à de mauvaises récoltes, à la famine et la peste.
Concernant le titre du roman, « Ultima Thulé » était le surnom de l’astéroïde 2014 MU69, mais son nom ayant fait polémique avec un lien au nazisme, il a été renommé Arrokoth.
Les auteures nous entraînent aux 4 coins du monde (connus de l’époque), en Chine, en Russie, Irlande, … mais également en France à Paris.
Tout en étant de la fiction basée sur une réalité, un dérèglement climatique, les auteurs embarquent dans un roman reportage, très agréable à lire. On plonge rapidement dans les rapports humains, les croyances, les peurs, les attentes face à des phénomènes que les savants de l’époque avaient du mal à expliquer et en prévoir l’issu. Sans plan de prévention ou protection, une vie au jour le jour.
Les auteures terminent par une projection en 2156 et nouvelle ère glaciaire.
A lire pour comprendre que l’humanité est ponctuée de cataclysmes, que nous sommes bien petits face à cela, l’humanité n’a pas disparu en 536, faisons comme nous aînés face à l’actuel dérèglement climatique.