Très fort le Président Macron
Lorsqu’il a été élu, en mai dernier, on pouvait penser que par son jeune âge, il manquerait d’expérience et de la malice politique (il n’a fait que très peu de politique, juste un peu auprès de François Hollande).
Mais, non, c’est au contraire un joueur, il déplace ses points comme un pro des échecs. Est-ce Emmanuel Macron qui a toutes ses idées, ou bien en puise-il certaines auprès de sa femme, qui a un peu plus de recul que lui sur la vie ? Ça, c’est un secret d’alcôve que nous ne connaîtrons jamais.
Le planning du Président du 12 septembre n’est dû au hasard. Bien entendu, il ne pouvait pas prévoir le malheur qui a frappé les Antilles. Mais, il pouvait organiser son déplacement le 11 ou le 13 septembre.
Non, il a choisi le 12 septembre, alors que de longue date, un jour a jour de grève a été programmé contre la « loi travail ».
On aurait pu imaginer que ce jour-là, Emmanuel Macron reste à son bureau pour suivre le déroulement des manifestations, des revendications, de la rue.
Rien de tout cela.
Il donne, presque l’impression, que la réforme du Code du travail, est une chose faite, que c’est du passé. Il reste, simplement une mise en place technique, et rien de plus.
D’un côté nous avons des gens – en France Métropolitaine – qui ont un toit, de la nourriture, de l’eau, un travail, où en fin de compte tout va bien et qui manifeste contre la réforme du Code du travail.
Et de l’autre, côté nous avons des gens – aux Antilles, en France d’Outre Mer – qui ont tout perdu en quelques heures à cause du cyclone Irma. Qui cherchent comment et où ils vont continuer à vivre.
Emmanuel Macron fait un déplacement officiel aux Antilles, pour être proche des sinistrés, voir la situation.
En fin de compte, Emmanuel Macron risque de donner mauvaise conscience à ceux qui ont tout face à ceux qui n’ont plus rien et qu’il va voir aujourd’hui.
Chapeau Monsieur le Président, ça, c’est de la politique digne des vieux routiers qui savent tirer les ficelles à leur avantage.
Maintenant, est-ce que la rue va se calmer, parce que vous avez fait un déplacement aux Antilles le jour de grève ? L’histoire nous le dira !
