Tout se vend sans prétention

Comme beaucoup, à ne pas en douter, je reçois nombre de mailings en lettre postale qui doivent coûter bonbon lorsque l’on sait le prix des contrats de marketing du genre.Surtout que de plus, il est généralement joints des babioles censés déclencher plus rapidement le désir d’achat d’un don.

Je n’oserai pas demander à ces gens-la de faire une comparaison entre le rapport d’argent effectivement reçu d’avec la facture intégrale de l’ensemble de cette action.

Mais, bon, il est vrai qu’il y a myriade d’œuvres charitables en tout genre.

Et chacune doit se faire connaître si elle ne veut pas se faire bouffer parce qu’il convient d’appeler un chat, un chat, c’est-à-dire Dame concurrence.

Car elles ont beau être caritatives de bienfaisances, c’est à celle qui captera l’aimable budget des concitoyens prêt à s’offrir bonne conscience à petit prix que c’est pas cher.

Les rois du market s’en pourlèchent les babines.

Mais franchement, pourquoi autant de machins privés choisissant leur champ d’action sans vraiment de cohérence ni de complémentarité avec les autres trucs qui existent ? N’y aurait-il pas moyen de mettre sur pied un ministère régalien de lutte contre la pauvreté puisqu’il existe déjà la santé pour d’autres combats à financer.

Mais cela me mets dans tous mes états lorsque le sort de millions de personnes, qui a dit milliards (?), entre le bon vouloir du privé.

Certes, il m’est difficile de m’être en cause les bonnes âmes bénévoles qui font fonctionner les machines tant leur temps donné est précieux.

Non, c’est juste le système qui m’émeut.

D’autant plus que depuis des lustres ces combats privés sont comme une cautère sur une jambe de bois.

Toujours à soulager le mal sans jamais vraiment pouvoir l’éradiquer.

J’ai toujours en tête le comique drôle qui au-delà de s’être marié femme, présenté à la mandature suprême avait porté son association en disant que ce serait réussi si l’on n’en avait plus besoin.

Et pourtant bonne âme en peine, moi aussi je continue à servir du mieux que je peux ces gens à la limite d’un précipice sans nom…

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