La force des GAFA est ailleurs, elle réside dans la qualité des services rendus, ce qui fait enrager ceux qui n’arrivent pas à s’y aligner et qui souhaitent leur mort, dont la seule action est la pétition, soutenue par les responsables politiques et par des associations et syndicats.
La situation actuelle, celle du confinement, fait certes la part belle à Amazon, capable à partir de ses entrepôts gigantesques et d’une logistique inégalée de livrer tout ce dont les clients peuvent rêver en un temps record, avec un choix important d’articles et à des conditions de prix préférentiels, même s’ils ne sont pas toujours les moins chers.
Dans la conjoncture actuelle, il reste aux commerçants qui ne peuvent pas suivre, la pétition, nous en avons trouvé deux cette semaine dans la presse.
Le 16 novembre les 120 signataires d’une tribune demandant l’instauration d’une « taxe exceptionnelle « sur le chiffre d’affaires d’Amazon pour soutenir les commerces de proximité, avec le soutien de responsables politiques et syndicaux mais aussi des libraires et des éditeurs, pour stopper Amazon.
Ils écrivent, entre autres « La fronde qui monte partout en France doit encore s’amplifier, car le monde rêvé par Amazon et en totale contradiction avec la profonde aspiration à de vies décentes sur une planète vivable ».
Il faudrait demander l’avis de ceux qui passent commande pendant ce temps à Amazon.
Le 17 novembre, une pétition d’élus et de personnalités réclame un « Noël sans Amazon » on y trouve pèle mêle la signature de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de l’ex- ministre de l’environnement, Delphine Batho ou encore celle d’un chansonnier, qui demandent des lois qui freinent le développement du groupe de vente en ligne en France.
Ils s’engagent à ne pas recourir à la plateforme Amazon pendant la période de Noël, en écrivant : Cher Père Noël, cette année nous prenons l’engagement d’un Noël Sans Amazon.
France Nature Environnement, Greenpeace, la Confédération des commerçants de France et le Syndicats de la librairie française font partie des associations signataires .
Face aux critiques, la direction d’Amazon France défend ses investissements dans le pays et revendique la création directe de 9 300 emplois depuis dix ans.