A la date du 1er janvier 2021, environ 70 États sur près de 200 l’ont effectivement fait et pas forcément les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, les GES, ainsi selon la dernière évaluation, du groupe Climate Action Tracker, CAT, les 49 États, dont les Vingt-Sept de l’Union Européenne, qui avaient déjà déposé leur nouvelle contribution mi-décembre, ne représentaient que 23,7% des émissions mondiales de GES.
Une vingtaine d’États supplémentaires ont déposé leurs documents ces quinze derniers jours, la plupart représentent une infime part des émissions mondiales comme Monaco, mais y figurent aussi quelques économies plus importantes comme la Corée du Sud ou l’Argentine.
Alors que la première série de NDC plaçait la planète sur une trajectoire entre + 3°C et + 4°C, la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques doit présenter le 21 février, son évaluation des nouveaux engagements, arrêtés au 31 décembre 2020.
En raison de la pandémie de Covid-19, de nombreux gouvernements avaient fait savoir qu’ils ne tiendraient pas le délai, alors que la prochaine réunion climat de l’ONU, la COP 26 est reportée à l’automne 2021.
Face aux catastrophes naturelles qui se multiplient, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé, dans son message du Nouvel An pour plus d’ambition climatique construire une coalition pour la neutralité carbone d’ici à 2050 sera au cœur de l’ambition des Nations Unies en 2021.
Le rôle de la Chine, premier émetteur de GES, sera très important.