Touche pas à mon grand

Il vous ait sans doute déjà arrivé de donner des cours dans votre vie professionnelle voire privée.

L’assistance, devant vous, ou autour de vous, boit, déguste vos paroles.

Mais, toujours, il y en a un(e) qui tente de vous déstabiliser.

Soit parce qu’il-elle est gêné(e) d’être présent(e), soit que dans sa nature trop curieuse il-elle vous bombarde de questions jusqu’à vous demander d’apporter les preuves de vos dires.

Dans un premier temps, s’il s’avère que cette personne est vraiment désagréable, vous avez envie de l’envoyer sur les piquants des roses accordées aux autres.

Mais, à bien y réfléchir, c’est souvent bon signe que vos propos ne soient pas pris argent comptant.

Vous n’avez pas la parole divine, ni la science infuse.

A vous d’être suffisamment persuadé de ce que vous apportez pour convaincre.

Une astuce est de faire participer pour votre compte le-la récalcitrant(e), histoire de trouver l’importance qu’il-elle cherche à prendre.

Mais, surtout ne braquez pas car vous risqueriez alors avoir le rejet de l’ensemble de la classe.

Et plus l’auditoire est jeune, plus cela est vrai.

Si l’empathie n’est pas l’étendard des adolescents dont le cerveau se forme petit à petit, vous, en tant qu’adulte vous devez savoir y penser.

Il se fait pincer d’un an ferme et tous les petits copains qui lui mangent de la main prennent l’antenne pour le défendre.

Le vice président de son parti, va même jusqu’à comparer le sort de son maître par rapport à certains délinquants qui seraient relaxés.

Outre le fait, que son patron n’est pas encore en prison, il est frappant que la seule réponse soit d’extrême droite pour tenter détourner l’attention.

S’il peut y avoir mal-ordre dans la justice c’est le manque de moyens frappant qui empêche les gens de justice de faire correctement leur travail.

Mais, l’homme s’estime droit sans avoir à regarder ceux qui dépensaient pour lui.

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