3 % des ventes en officines concernent des autotests
Le constat est sans appel au national le trafic en pharmacie ne fait qu’augmenter. Selon GERS DATA, acteur de référence en matière de données et d’analyses pour le marché français, les pharmacies françaises ont réalisé près de 17 millions de ventes en produits conseillés sans prescription et non remboursés du 22 juin au 29 juin. Les autotests pèsent 3 % de ces ventes soit près de 510 000 €. Pharmazon centrale d’achat qui approvisionne les pharmacies, le constate « Près de 100 000 autotests achetés par nos pharmacies du 27 juin au 3 juillet. Nous reprenons le rythme que nous aurions aimé ne pas avoir à revivre », s’exclame Audrey Lecoq, fondatrice de Pharmazon. Une explosion des ventes qui ne concerne pas encore les masques et les gels hydroalcooliques. « Il y a une tendance à la hausse pour ces produits, mais pour le moment pas très significative. Les Français n’ont pas l’air de reprendre naturellement le chemin des gestes barrières », constate la Gérante associée de Pharmazon.
« Il faut maintenir les tests dans le réseau officinal »
Cette 7e vague Covid-19 est l’occasion pour Pharmazon d’alerter de nouveau les autorités sur l’importance de maintenir les tests dans le réseau officinal et veiller à la fiabilité de ceux distribués.
« Nous avons vu des tests antigéniques et des autotests proposés par des fournisseurs inconnus sur le marché français, des règles de base comme disposer d’un Gencod, ou d’une notice en français n’étaient pas respectées, les taux de fiabilité pouvaient être très variables », déclare Audrey Lecoq, qui vient de remporter un deuxième prix e-commerce pour son modèle omnicanal en faveur des pharmacies françaises.
9 tests fabriqués en Chine déréférencés par l’UE, mais maintenus en France
L’appel de la fondatrice de Pharmazon a été entendu par l’Union européenne qui vient de recommander de restreindre la liste des tests les plus sensibles. À partir du 8 juillet, 9 tests fabriqués en Chine vont être déréférencés pour la délivrance d’un passe sanitaire européen. « Pour autant ces tests restent inscrits sur la liste des tests antigéniques autorisés en France, ils pourront être utilisés pour déterminer si un patient est positif ou non au Covid-19 et sont également valides dans le cadre de la présentation d’un résultat négatif ou un certificat de rétablissement », déplore Audrey Lecoq.
Le circuit Pharmazon : un modèle récompensé par deux prix E-commerce
Sur Pharmazon, nous proposons des produits conditionnés ou fabriqués en France, dans le Loiret, en région centre, ou nous sommes implantés. Innova, le spécialiste de solution de dépistage et de diagnostic rapide est notre partenaire exclusif. Cette collaboration nous permet de garantir la chaine d’approvisionnement, de tenir des prix bas et d’avoir une empreinte carbone diminuée.
« Pourquoi faire venir de Chine ce qui existe en France ? Nous arrivons à avoir un prix très compétitif, et nous garantissons au marché officinal une qualité attendue par les patients », affirme Audrey Lecoq.
Pharmazon.fr au service de la pharmacie d’officine
Pharmazon dispose également d’un site pour le grand public, pharmazon.fr, modèle unique de distribution puisque ce site est au service de la pharmacie. En effet lors du passage de sa commande le consommateur va choisir la pharmacie à laquelle il donne sa transaction. La pharmacie perçoit la vente, et de manière automatique va acheter à son tour le produit à sa plateforme d’achat Pharmazon. Notre site va facturer la pharmacie et se charge de livrer le consommateur à son domicile ou à la pharmacie en 48h pour le compte de cette dernière. La pharmacie est rémunérée grâce à la marge dégagée entre la vente et l’achat du produit. La pharmacie de proximité peut donc proposer un catalogue de plus de 10 000 références de produits non remboursés.
La vente des autotests toujours interdite sur les plateformes françaises
Impossible pour Pharmazon de ventre des autotests sur son site grand public. En effet, la France n’autorise pas la vente en ligne aux sites Français, d’après la loi : “la vente au détail et la dispensation des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro de détection antigénique du virus SARS-Cov-2 par autotests ne peut faire l’objet de l’activité de commerce électronique”. « Pourtant des sites étrangers bénéficiant d’une loi plus souple que la loi française distribuent aujourd’hui des autotests ! Ils expédient depuis leur pays d’origine », s’insurge Audrey Lecoq.
« Il est incroyable que pharmazon.fr, site français ne puisse par fournir les internautes français, d’autant que toutes nos expéditions partent du centre de la France, à Orléans. L’impact écologique est aberrant ! Qui plus est sur le site de pharmazon.fr, ce sont les pharmacies qui vendent, l’internaute peut donc soutenir son acteur de santé local et avoir l’assurance de tests de qualité, fiable et homologué !», ajoute la fondatrice de Pharmazon.
Cannabis, ménopause, fertilité… : les autotests sont entrés dans les mœurs françaises
Les autotests sont disponibles depuis des années en pharmacie. Mais c’est avec la crise Covid que les Français ont pris l’habitude de s’auto-tester. Audrey Lecoq constate que « depuis le début d’année, les autotests aux fonctions très différentes étoffent le catalogue de Pharmazon. Les mois passent et les nombre de commandes augmente. Par exemple, en mai 2022, Pharmazon vendait 96 autotests, alors qu’un mois après 146 unités d’autotest ont été écoulés ». « Pourtant en janvier 2022, ces produits n’existaient pas dans l’offre en pharmacie », ajoute-t-elle.
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