Le coup de l’appel spontané qui ne vous laisse pas le temps de décrocher.
Et, ne voulant pas rester sur votre faim, vous (r)appelez le N° infâme qui vous descend de quelques euros insuffisant pour vous justifier une plainte qui ferait bien rigoler les sérieux de l’ordre si vous vouliez en faire dépôt.
Mais, lorsque c’est une société qui paraît bien sous tous les rapports, c’est la massue assurée.
Mon voisin, que par ailleurs j’admire de tout essayer et de me raconter, me disait avoir appelé au N° indiqué lors de la diffusion de match de foot pour participer à ce jeu si facile dès lors que l’on est sûr d’avoir la bonne réponse puisque donnée en amont par un commentateur bien attentionné.
Il s’agit de l’envoi d’un sms pour faire part à l’organisateur qu’il peut tout cesser puisque vous êtes en possession du sésame.
Vous savez ce qu’il vous en coûtera puisque indiqué en défilé d’écran.
Mais la mauvaise surpris, qu’elle est bien bonne, c’est que selon les moments, il faut soit renvoyer un texto pour confirmer la participation ou tout simplement (re)donner son N° comme si le robot à l’IA n’avait pas connaissance de par quoi vous avez envoyé votre premier.
Et, dans tous les cas, c’est un minimum de 1,5€ qui vous sont piqués.
Pas grave, me direz-vous, vu l’enjeu en cours.
Mais, tout d’un coup, vous prenez conscience des quelques milliers d’envois gagnants.
Vous comprenez trop tard de votre inconscience.
Et pourtant un ancien dirigeant de cette pureté de chaîne, vous avez averti que seul comptait pour eux, le temps disponible de votre cerveau débile.
Mon voisin ne regardera donc plus jamais les matchs de la même manière.
Il se dit que, carrément, il va reprendre sa vieille radio qui ne lui fait pas prendre une vessie pour une lanterne vu sa dernière opération chirurgicale qui lui confirme qu’il demeure bien vivant.
