Et le tour des licenciements continue. C’est sympa, cela laissera le temps aux heureux élus de contempler les paysages variés de note si cher hexagone.
Au fait, si j’ai un conseil à donner aux syndicats chargés de mettre la patte à l’œuvre pour l’établissement du plan social c’est de se dépêcher dare dare pour empêcher qu’il tombe à point non nommé des nouvelles conditions de droits aux largesses de Pôle emploi.
Car ces gens-là ont autre chose à faire que d’aider leurs clients puisqu’ils doivent d’abord s’occuper du déficit de l’Unédic qui ne les concernait pas.
En tout cas, pour les futurs chômeurs ce n’est vraiment pas le moment de goûter au grand confort des canapés qui ne se vendent plus.
Surtout ne pas croire que la disparition de la grande école d’administration qui a fait sortir de grands artistes soit issue d’une grande volonté de supprimer l’élitisme à la française qui met au placard ceux qui ne sont pas habitués à fréquentes les salons des palais royaux.
Non, il s’agit là, de coups bas uniquement destinés à régler des problèmes d’ego entre petit mecs que l’on a privé de duel au pistolet ou sabre au clair.
D’ailleurs, pour mieux faire comprendre que l’on n’y a pas renoncé, le grand ministre de l’éducation privative a décidé de relancer les internats qui eux seront réservés aux élèves les plus motivés, ce qui change les donne d’un concours non élitiste.
Par contre son collègue d’intérieur en chambre a généralisé la possibilité obligatoire d’un nouveau service national afin d’apprendre ce que veut dire obéir.
Heureusement qu’il nous reste la manif pour tous dont les têtes de file risquent fort de se retrouver en première file pour les futures élections qui n’auront jamais portées aussi bien leur pedigree.
Un million de dollar pour le plus rapide coureur du football américain, sûr que cela ne peut pas arriver à tout le monde…