Surprises

J’ai la berlue, rien n’a transpiré. Ou ais-je (outre)passé cette information de première nouvelle ? Revu mes archives journalistiques.

Rien, le désert, le néant, les oubliettes, refoulez, il n’y a rien à voir.

Pourtant, rappelez-vous, je vous ai, dans ces pages, parlé de cet homme, berger cultivateur de son état, qui faisait de son devoir de sécuriser les migrants ayant l’audace de passer, à travers les montagnes alpines et parfois de leur vie, mais alors c’est trop tard.

Il avait été bousculé par les forces de l’ordre répondant en obéissance à un ordre donné par un type planqué dans son bureau ? Remarquez, peut-être que ce petit chef, imbu de son pouvoir totalitaire, est d’origine hors de France.

Mais, bon passons, s’il est fonctionnaire, c’est qu’il est bon français.

Alors notre berger, fort de son instruction dont certains pensaient qu’il n’en avait pas l’air, a saisir la cour constitutionnelle.

Et celle-ci après réflexion a fait connaître son avis.

Elle reconnaît le droit de fraternité comme principe constitutionnel.

Et par voie de conséquence aboli noblement le délit de solidarité.

Des hauts de France au bas de Provence, le soulagement est grand.

Les braves gens vont pouvoir continuer leur devoir de soutien.

Aidez-les… Il y a plein de bonnes affaires à faire.

Les pubs abondent en télé ou journal papier comme l’internet.

Mais, et c’est un vrai scandale, elles sont uniquement réservé aux seuls fonctionnaires, voire assimilés pour ne pas oublier les Cdd.

C’est honteux, il faut le dire bien tout haut : arrêter ces privilèges que la nation République ne saurait laisser voir en son sein.

Je viens d’apprendre, lors d’un Conseil d’administration d’une association caritative d’aides aux plus démunis, que 400 migrants tibétains attendent couvertures, tentes et autres douceurs pour espérer passer l’hiver.

Ni sur le plan national, ni sur le plan régional, ni sur le plan départemental, ni sur le plan communauté de communes, ni sur le plan de la commune, ce minium essentiel est donné.

Alors ne parlons pas de toit ! Une véritable honte républicaine au sein du pays des droits de l’Homme…

Quitter la version mobile