Surprise…

C’est bien, l’ami banquier l’avait rêvé, la démocratie dictatoriale chinoise l’a réalisé.

Heureusement que la-bas la Démocratie bat son plein permettant aux milliardaires de gérer la vie de millions de gens sans avoir à craindre le pire venant de la plèbe travailleuse et puant la sueur.

Dit en passant, ce n’est pas la-bas, mais malheureusement ici bas, que l’on aurait accepté d’interviewer le premier en bras de chemise ; heureusement nos journalistes sont culottés ; mais en chine point de cela car il n’y a pas d’interview pour amuser la galerie.

Ainsi donc, un beau milliardaire propre sur lui, en accord avec ses voisins de parc animalier à panda gouvernementaux, a sorti une appli permettant la notation de ceux qui s’en sert.

Vous avez une bonne note, vous serez privilégié dans les magasins partenaires.

Elle est mauvaise, vous mériterez les pires conditions de vente.

Vous ne voulez pas vous servir de ce que vous pensez être un mauvais bidule ?

Vous serez exclu de cette belle chaîne de l’esclavage moderne nouveau genre portant le volontarisme à son paroxysme de débilité infantile recherchant à tout prix la reconnaissance de soi.

Vivement que notre Illuminé en prenne connaissance pour nous l’ordonner de l’appliquer.

Ensuite viendront la discussion et le vote unanime sous peine d’exclusion.

Certes, à peine mariée sa vie avait tout d’un sacerdoce qu’elle ne voulait pas endosser.

D’un mari jaloux, violent, tout le plaisir d’un rêve de jeune mariée s’écroule.

De plus elle sent bien qu’il ne s’était mis la bague que pour les papiers de propriété de nationalité française.

Mais était-ce vraiment une bonne raison pour la cour qui a jugé de le faire en constatant que le garçon n’avait pas l’air aux noces le jour du oui décisif ?

Pourquoi n’a t-il pas souris, heureux qu’il était d’avoir ravi un droit ?

Peut-être qu’enterrer sa vie de garçon n’était pas si joyeux que cela…