Sur parole

Vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole(s) d’autant plus que vous ne savez pas du tout où je veux vous emmener.

Mais, sachez, tout de même, que moi non plus je ne sais où aller.

Tout du moins faut-il que je vous dise au plus, que je ne suis sincèrement pas convaincu qu’ils nous faillent faire des économies.

Si le gâteau ne peut grossir, nous disent-ils, serrez-vous la ceinture et bien entendu cela s’applique aux plus faibles même s’ils sont de plus en plus nombreux.

Mais, si c’est l’économie qui nous guide, ce qui semble être bien acquis depuis des décennies et confirmé depuis hier, c’est donc que l’argent avec ou sans odeur est roi.

Or, qu’est-ce qu’il y a de plus virtuel que cet argent la puisqu’il est créé par nos puissances financières.

En conséquence, sa création peut-être sans limite si de sales égoïstes pervers narcissiques n’en décidaient autrement incapable de sortir du Papa m’a dit…

S’il s’agit de faire gaffe à la planète certes très partageuse – mais comme chacun le sait, la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle est et le plus moche des mecs lui prendre ce qu’il peut ; va comprendre – mais sa capacité d’expansion reste tout de même assez limitée.

Pourtant, à y regarder de plus près, il n’y a qu’à voir les possibilités d’expansion pour se mettre au diapason des besoins planétaires naturels, humains et bestiaux pour se rendre compte que l’on peut vivre encore bien longtemps sans vraiment de souci si l’on a tout compris.

Alors pourquoi chercher la petite bête alors que celle qui monte pourrait être notre future bienfaitrice ?

Une ancienne dame de la chanson nous faisait entendre Paroles au pluriel, un autre bien plus ancien et bien plus puissant voulait  nous faire croire en sa belle parole ; pourquoi Pas ??

Quitter la version mobile