Les technologies de pointe proviennent de pays qui ne font pas partie de l’Alliance de l’OTAN, en particulier de la Chine, a continué M. Stoltenberg dans son allocution prononcée au forum OTAN-Industrie, à Washington. Il a également fait remarquer que la Chine était capable de collecter de vastes quantités d’informations par la reconnaissance faciale et d’autres technologies « pas seulement de Chine, mais du monde entier, y compris de pays Alliés de l’OTAN ».
« La technologie change la conduite de la guerre, mais aussi nos sociétés », a expliqué M. Stoltenberg en citant l’exemple des développements récents dans la technologie 5G. « L’“Internet des Objets”, qui connecte le monde physique et l’internet, dépend de la 5G. […] Cela crée des possibilités immenses. Mais cela peut aussi nous rendre plus vulnérables. C’est pourquoi il est si crucial d’assurer la sécurité de nos infrastructures 5D », a-t-il martelé.
Le mois dernier, lors de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN, les membres se sont mis d’accord pour mettre à jour les exigences de base en matière de télécommunications civiles, y compris la 5G.
Stoltenberg a également prévenu que les Alliés allaient devoir tenir compte des conséquences de la participation, du contrôle et des investissements directs par des étrangers.
« Une grande part de notre réussite repose sur l’avance technologique que nous avons sur nos adversaires, a souligné M. Stoltenberg. L’OTAN reste vitale pour garantir la sécurité transatlantique. »
Dans un discours prononcé en novembre, Michael Kratsios, le principal conseiller de la Maison Blanche sur les questions technologiques, a signalé l’importance, pour les pays du monde entier, de faire cause commune pour veiller à ce qu’une technologie émergente comme la 5G soit développée de manière à promouvoir la confiance du public, à protéger les libertés civiles et à respecter l’intimité de la vie privée et la dignité de chaque personne.