Soyez-en sûr

« Beaucoup de certitudes, de convictions seront balayées »qu’il avait dit en clôture de son allocution pour faire passer la pilule du confinement.

Aussi dit, aussitôt commencé par l’annonce d’un projet de loi d’urgence qui permettra, selon l’humeur de celui qui possède le pouvoir, de revenir sur les congés payés, les 35heures, l’ensemble des droits sociaux qui faisaient un peu beaucoup à la folie le bonheur de chacun.

L’illuminé a choisi de suivre son penchant droitier patronal : une élite est faite pour s’enrichir sur le dos bien courbé de salariés maltraités : que (re)vive l’esclavage.

Là encore pour faire (re)passer le comprimé, il resservira la fable du ruissellement dont on attend encore les effets au-delà de cette pandémie.

Pourtant, l’illuminé avait commencé par dire que nous étions en guerre.

Or, à la sortir d’autres, systématiquement (ou presque) après que les royaux soient boutés hors de ce qu’ils croyaient être chez eux à usage exclusif, les présidents en exercice avaient plutôt penché pour rendre la vie plus douce et agréable à leurs citoyens électeurs.

Mais l’on donnera une petite prime au valeureux travailleurs à qui l’on ne donne pas vraiment les moyens de se sécuriser.

Et lorsque l’on sait que le nombre maxi par semaine pourrait être de 48 heures, il y a de quoi suer avant d’aller au turbin.

Bien sûr, ces mesures seraient temporaires le temps que durera cet état d’urgence, mais lorsque l’on se rappelle de la durée de celui qui avait été décidé pour les attentats, les salariés ont de quoi frémir  et serrer les dents..

Et, une chose est certaine, la reprise dans un futur abscons va faire pleurer dans les chaumières tant on peut être certain que le non renoncement à ses privilèges tomberont encore plus fort sur celui d’en bas : il n’est pas très loin, juste votre voisin d’à côté que parfois vous saluez par politesse lorsque vous êtes obligé de le voir.

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