Souffle de vie

Il souffle de plus en plus un vent mauvais sur nos démocraties dont on constate chaque jour un peu plus la faiblesse face à une volonté d’autoritarisme.

Ho, ce n’est pas que les gens soient fondamentalement mauvais.

Mais, ils ont besoin de recevoir des ordres pour faire ou ne pas faire.

Ces adultes redeviennent vite les enfants qu’ils étaient obéissants plus ou moins, mais répondant à un autoritaire qui leur semblait salutaire.

L’enfant s’est vite habitué à réagir par rapport à son univers forcément, à la base, réduit à l’emprise familiale.

Puis à l’autorité du maître qui le conduit au bon savoir, au seul savoir.

Vers l’adolescence, il comprend l’autorité de la structure, de la société.

Il en est prisonnier, aussi tente-t-il dans un réflexe insouciant de se démettre.

Selon, son vécu d’enfance, parfois contre le gré de la connaissance de la famille, il sera d’extrême, peu importe lequel, il vit c’est tout.

Il pourra être délinquant selon son environnement et ce qui l’a construit.

Mais, à moins d’avoir trouvé sa voie, il reprendra très tôt les rails du train dont il se dit qu’il a eu de la chance de pouvoir y être embarqué.

Et, en voiture, Simone, faire confiance au conducteur est tellement enivrant.

Alors, au nom de sa petite enfance, pour en définitive ressembler à ses parents, il renonce à ses rêves d’enfant, enfouis comme un serment.

Il accepte de se remettre à un gouvernant placé plus haut hiérarchiquement.

Et plus c’est autoritaire plus il courbe l’échine.

Du pain, du vin, du repos, la messe la dimanche, c’est ce qui compte vraiment.

Même si le pain, le vin sont remplacés par 5 fruits et légumes et la messe par la sortir au jardin public.

Çà fait du bien de voir les autres en faire autant.

Alors, les vieux, ce n’est pas le moment de flancher.

Acceptez, sans tergiverser, le confinement renforcé pour laissez les jeunes travailler.

Vous devez mourir en bone santé.

En tout cas, pas d’un virus refilé par vos enfants…

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