Tant pis pour ceux qui ne se réveilleront pas à l’heure, dimanche matin, ce n’est pas grave.
Il était aussi question du feuilleton de l’élection présidentielle, perturbé par les turpitudes financières de François Fillon, révélées par le Canard enchaîné et sur lesquelles la justice enquête.
Si Fillon avait renoncé à sa candidature pour défendre son honneur, comme d’autres le font, on n’en parlerait plus, par contre il clame son innocence, dénonce des complots ourdis par l’Élysée, sous l’autorité de François Hollande et se plaint du mépris de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction, dont il doit bénéficier.
Il n’implique pas de complot « judéo-maçonnique » moins facile à localier.
Il faudrait un jour revoir la définition de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction, mis à toutes les sauces, par ceux qui ont quelque chose à se reprocher.
Cependant, Fillon a reconnu avoir reçu des costumes sur mesure d’un ami, confectionnés par un bon faiseur, il les a rendus, au risque de prendre de la valeur si jamais il était élu président, mais, en tout cas, ils vont l’habiller pour longtemps.
Nous avons appris, en fin de l’heure d’hiver, que le président américain, Donald Trump venait de renoncer au retrait de l’Obamacare, l’assurance santé mise en place laborieusement pas son prédécesseur, Barack Obama, après s’être rendu compte que son projet ne passerait pas au parlement.
Il a agi en homme d’affaires qui sait que persister et signer si on est dans l’erreur peut être contre-productif.
Nous sommes heureux pour les millions d’Américains qui continueront à bénéficier de cette assurance, dans un pays où il faut présenter une attestation d’assurance, avant de pouvoir se faire soigner.
Tant pis, nous n’avons pas parlé du passage à l’heure d’été, mais nous y sommes depuis dimanche matin.