Si on n’est pas on fait pas

La gauche dite radicale, à laquelle pourtant toute la gauche s’est rattachée, a vraiment du souci à se faire.

L’extrême droite lui colle comme le sparadrap de l’héros secondaire de Tintin.

Elle a déjà réussi à faire presque croire qu’elle est la première force d’opposition.

Or entre le nombre de ses députés et ceux de la gauche réunie, il n’y a pas photo.

Mais avec eux, le mensonge de la réécriture des événements fait toujours rage.

Le gouvernement pense avoir fait un bon coup par son deal avec notre champion des bénéfices pétrolier.

Car si l’on regarde le manque de chiffre d’affaires consenti sur les pleins faits chez lui, les 10 % que certains voulaient prendre en impôts y sont presque.

Sauf que, ce géant est plutôt installés dans les grandes métropoles.

Ce qui exclut les gens des campagnes et forêts alentours.

Or, bizarrement, ce sont ceux qui circulent le plus en voiture.

Car non seulement, ils souffrent de déserts médicaux, mais en plus les transports collectifs brillent par leur absence.

Or, ce sont justement dans cette population que l’on trouve le grand équilibre entre minimum sociaux et minimum Smic légal au travail lorsqu’il en reste, mais pas pour tout le monde.

Or cet héros du Cac40 va se faire une clientèle complémentaire qu’il ne pouvait rêver avant sa farce et attrape.

Or, beaucoup seront tentés de faire des kilomètres supplémentaires pour se faire croire qu’ils font partie de l’aubaine.

Or, les petits pompistes voient fuir leur clientèle, ce qui n’est pas bon leur seul actionnaire : le gérant qui se lève aux aurores en attendant la venue des étoiles dans le ciel.

Or, ce sont les Csp+ avec leurs gros joujoux ravis de pouvoir s’offrir un restaurant supplémentaire pour jouer l’épate devant un public affamé.

Ces 10 % en trompe l’œil transformés en impôts auraient pu servir la collectivité entière en redistribuant la manne au bon endroit.

Les gilets jaunes savent compter eux.

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