Selon ce que tu seras

69, c’était, sinon un nombre fétiche, un numéro intéressant pour ce chirurgien si jamais il avait trouvé un jeunot actif et consentant.

Mais c’est surtout, le chiffre misérable de pubères atteints par ce malade alors que l’hôpital savait, le conseil de l’ordre des médecins savait, les organismes de contrôle savaient, certains politiques municipaux savaient.

Tous savaient et personne n’a rien fait pour arrêter cette gangrène qui pourrissait en leur sein.

Pourtant courageusement, un psychiatre avait alerté pendant une réunion avec la direction suivie d’une lettre, suivie d’un avis au Conseil qui avait rendu le sien aux instances qui avaient assuraient que tout allait pour le mieux en ce bas monde.

Le Chirurgien était bien classé, le chirurgien était bien noté, le chirurgien présidait le service des réclamations des patients, le chirurgien était considéré bon par tous.

Sans doute était-ce la faute de ces enfants qui n’auraient pas du être là, mais qui l’ont été, par la force des choses, présents au mauvais moment avec la mauvaise personne.

Pourtant, cet établissement avait du déjà à faire avec une des siens qui a écopé depuis de 18 ans de prison pour abus sur mineure.

Sur que ces deux-la auront plein de jolies histoires à se raconter avant de s’endormir les yeux plein d’étoiles.

Mais ceux qui savaient, vont-ils, à juste titre, connaître le même sort que certains autres sévissant dans d’autres milieu, mais où des prédateurs étaient présents, qui eux aussi savaient.

Peut-être dérangeaient-ils plus que d’autres ? Rien à voir, bien entendu, avec la démission de la ministre partie contre son plein gré à l’insu de son consentement tenter faire noces en capital de ces bien bons gaulois.

Certains, rejoignant ainsi leurs intérêts et/ou par goût de toujours conspuer l’autre, tirent à boulets rouges sur ce qu’ils appellent les ministres interchangeables.

Pourtant, les jeux de la chaise mortelle à la pousse toi de là que je m’y mette ont toujours existé dans les milieux du pouvoir, si ce n’est pas plus bas aussi.

Il faut s’y faire : un bon manager n’a pas besoin d’être un mauvais technicien…



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