Réflexions

S’avais-je ?

Tout le monde l’a encensée comme il est de coutume après l’avoir quasi oubliée.

Mais, c’est de bonne guerre.

Justement, parlons-en, j’ai appris que si elle s’en était sortie de ces camps exterminateurs, c’est, une fois arrivée grâce à des papiers mal faits et permettant de bien l’identifier, elle s’est retrouvée dans la bonne file : celle qui peut attendre.

Si elle a réussi à survivre, c’est que, dans une adolescence néanmoins insouciante, elle s’était fait une amie pour toujours.

La vie comme nous autres quoi, avec ce petit plus que sel le destin taquin s’est faire.

Mais, hors son combat pour redonner la dignité aux femmes, leur corps n’appartient plus aux hommes sauf si accord dans un corps à corps sain, elle s’est escrimé (non pas l’actuelle qui semble seulement intéressée par des jeux acquis par d’autres) à faire autre chose.

Comme ce combat pour aller en terre étrangère procéder à la libération de femmes injustement emprisonnées si ce n’est d’être elles-mêmes et tenter le faire savoir.

Quelques phrases pour se rappeler : parlant d’elle, un cador de la gauche non gouvernementale encore socialiste « c’est le seul homme de ce gouvernement ».

D’elle-même, voyant l’inconsidération de son conjoint devant ses succès en affaires publiques « j’en ai marre que mon mari soit aux chiottes » – ceci dit, il y a bien des dames pipi.

Comme fidèle à lui-même, le grand, alors pas encore le vrai premier, mais tout de même le second à propos du combat déjà rappelé « une affaire de bonnes femmes » – mais le dimanche elles ont le toupet de ne rien faire sinon continuer à discuter, aurait-il pu rajouter.

D’une bien pensante malheureuse de se croire dans son ombre « elle s’habille comme la reine d’Angleterre » – mais s’en distinguait de par son chignon, non ?

Aussi quelques coups éclairs : « Veil = Hitler » « Le chameau » -Elle ne l’aurait pas volé semble-t-il devant son comportement si usuel. « Une potiche, prisonnière de ses rancunes et inimitiés ».

Mais, sa dernière – qui est aussi la fin de l’article d’une série de mon hebdo où je me suis permis de puiser – « Ma dernière pensée ira pour la Shoah. Pour mes compagnons de déportation. Maintenant…on ne maîtrise pas sa mort. »

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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