Reviendront-ils ?

Inquiétons-nous : nous ne parlons plus de cet ex patron de notre glorieux constructeur national sachant si bien exporter qu’il en oublie sa patrie si ce n’est qu’il siège social encore en Île de France.

Pourtant, il était si cher payé pour rester dans la grande compétition pécuniaire internationale de la bourse non dite des émoluments tout confondus de la rémunération patronale.

Désormais, lesdits sont très bien placés, dans le peloton de tête garantissant les dents longues de ceux qui attendent leur tour.

Mais, patatras, après les déboires du grand au trois alliances, le remplaçant s’octroie une misère.

Même additionné à celui de son second, les deux font misères comparés au premier.

Et pourtant l’entreprise ne semble pas se porter si mal que cela même si elle a du mal à se dépêtrer de la mélasse où l’ancien a laissé sa gouvernance.

Attendons un peu pour décider s’il s’agit d’un nouveau marronnier dont on pourra se délecter.

Chacun avait appris, sans nécessairement passer par la case grande école car l’info avait depuis longtemps débordé dans les couloirs, que lorsque l’on fusionnait deux entre prises, le résultat n’était pas 2 quelque chose, ni même 2 tout court, mais bien trop souvent 1,8.

Or cela n’a jamais gêné les grands patrons visionnaires puisque l’essentiel était acquis leur montée en pouvoir d’une montagne de fric à soi.

Mais, ce que l’on ne savait pas, le désespoir d’un retour en arrière chavirait tant les décideurs que si deux entreprises se décidaient à la scission, il pouvait fortement en résulter non pas la faillite ou même une perte de biens mais au contraire une augmentation de leurs valeurs ajoutées.

Mais cela est contraire aux bonnes règles du capitalisme de pouvoir.

L’on ne les reprendra pas de si tôt.

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